Sébastien Smirou
Description
Psychanalyste et psychologue clinicien (diplôme de l'Université Paris 7 - Paris Diderot), je travaille à la fois en hôpital de jour à Paris et à mon cabinet à Montrouge*, où je reçois aussi bien des adultes que des enfants ou des adolescents. La plupart des thérapeutes présents en ligne détaillent une liste de situations difficiles, à base d'expressions passées dans le langage courant (de la "phobie scolaire" à la "dépression", en général, pour que chacun y trouve opportunément ce qu'il est venu chercher), à quoi ils viendraient remédier grâce à leur savoir. Je préfère, de mon côté, ne préjuger de rien ; d'une part parce qu'il y a des douleurs "sans nom", d'autre part parce que je ne propose pas de solution toute faite ou "prête-à-guérir". Les symptômes de chacun ont une fonction souvent essentielle, à défaut d'avoir un sens immédiatement accessible à celui qui en souffre, et c'est en repérant ce qui a contribué à leur formation qu'on peut éventuellement les transformer. Ce travail s'appuie tout autant sur les éléments de l'histoire du patient que sur sa parole ou bien encore sur la relation qu'il noue avec l'analyste. Ceci vaut pour les adultes autant que pour les adolescents ou les enfants ; simplement, l'analyste adapte en fonction de chacun la manière de travailler ensemble. Quand je parle de ce qui se passe dans la relation entre le patient et l'analyste, je fais référence à des émotions : colère, tristesse, joie, peur, amour ou haine, entre autres – émotions qui se manifestent aussi bien chez le patient que, par écho ou en réaction, dans l'esprit de l'analyste. Ce sont elles qui nous guident, au-delà de la simple analyse du discours du patient, vers une meilleure appréhension de la façon dont il s'organise psychiquement pour vivre ce qu'il vit. On me demande souvent ce qu'on peut attendre d'un tel travail à deux, voire à plusieurs quand la situation implique que différents membres d'une famille soient reçus. "Qu'est-ce que ça m'apporte au quotidien ? Pourquoi j'irais voir un analyste une, deux ou même trois fois par semaine ?" Freud avait une réponse simple : il estimait que la finalité de l'analyse était de permettre à chacun de mieux aimer et de mieux travailler. Pourquoi pas ? Mais en ménageant peut-être davantage de possibilités (pourquoi forcément aimer ou travailler ?), je crois surtout qu'un travail psychothérapique doit permettre à celui ou celle qui s'y engage de se sentir plus libre, de s'approcher au plus près de ce qui le constitue intimement, quoi qu'il lui arrive, et quel que soit son âge. J'accepte de répondre par mail ou par téléphone aux questions que chacun peut légitimement se poser avant d'entreprendre un tel travail, ou avant même de demander un rendez-vous. Cela me semble tout à fait normal. * Mon cabinet se situe au pied de la station de métro "Montrouge" (Ligne 4) et des bus n°68 et 126 (arrêt : "Mairie de Montrouge").
Horaires
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