Croyez vous au hasard ? : discussion - Page 4

le 02/11/2015 à 22h40
Ce qu'il faut bien "admettre" c'est que chaque individu est justement sur Terre avec une feuille de route qu'il a élaborée "avant" de venir, de s'incarner. Comme il sera dit dans le chapitre ci-après, nous avons tous un ange gardien qui est justement là pour nous aider dans cette incarnation, jusqu'à l'âge de... 28 ans. Puis il nous laisse nous "débrouiller", tout en restant présent, et, ce n'est que vers 42 ans qu'il revient nous épauler pour l'étape finale.
Donc, voici la suite :
QUATRIEME SEPTAINE - 21 à 28 ANS - LA CONSCIENCE DE SOI
LA SENSIBILITE
Durant cette septaine, le jeune va découvrir le monde et la relation. Dans « conscience d soi », il cherche à se connaître en explorant toute la richesse de sa nature sentimentale (émotions, sensations, ressentis…), dans la plus grande variété d’expériences et de relations. L’enjeu est de raffiner au maximum sa sensibilité pour construire en soi l’homme ou la femme de « coeur », base essentielle pour un sain développement dans sa vie d’adulte. C’es également la tranche d’âge où il est possible de guérir sa troisième septaine (13-21 ans).
Durant cette septaine mais également durant les deux prochaines (jusqu’à 42 ans), se développe un processus essentiel pour l’être humain : l’élaboration de la conscience de soi.
Au cours de cette septaine se développe « la sensibilité » de l’individu ; durant la prochaine (28 - 35 ans) apparaitra « le bon sens » et, enfin, au cours de la suivante (35 - 42 ans) « la conscience de soi ».
Quel est le but de la conscience de soi ?
Il s’agit d’être capable d’agir dans le monde, tout en étant pleinement conscient de ce que l’on agit et pourquoi on l’agit. Depuis votre naissance, investi de votre karma ou de vos « résolutions » astrales, vous avez forgé votre pensée, vos sentiments et votre volonté aidé en soi par votre « Moi supérieur ou astral ». Désormais, il s’agit de devenir un homme ou une femme et prendre conscience que dans ce que vous avez créé (au sens le plus large), se reflète une part de vous-même, à savoir une part de la substance spirituelle dont vous êtes constitués. Par exemple, vous avez créé une association, vous avez aidé des enfants, des personnes âgées en élaborant pour elles un projet particulier, etc… Vous avez été aidés par votre substance spirituelle que vous avez « prise » avant de « venir ».
L’idéal serait que chaque être humain expérimente la conscience de soi, au moins une fois dans sa vie. Si vous y arrivez, alors vous pourrez vous dire que vous avez réussi le but de votre venue sur la Terre. En effet, si vous êtes capable d’agir en conscience et avec désintéressement (but de la conscience de soi), vous jouez votre rôle au sein de l’humanité et vous contribuez, ainsi, à son évolution de son futur. J’ai bien dit : ce serait l’idéal.
Et c’est à l’âge de la conscience de soi, c’est à dire entre 35 et 42 ans (6ème septaine) que cela commence à devenir possible pour chaque être humain… à condition de bien avoir développé la sensibilité et le bon sens (4ème et 5ème septaines).
Durant cette septaine de la « sensibilité », le tempérament, le caractère et les influences venant de l’adolescence, voire de la totalité de l’enfance, peuvent jouer des rôles déterminants à cette période. Le jeune va se sentir tirailler entre ces deux tendances que sont la liberté et la conformité :
la liberté = voler de ses propres ailes
le conformisme = rentrer dans les rangs.
Comprenons bien que l’entrée dans cette septaine (vers 21/22 ans pour les garçons et 18/19 ans pour les filles et qui devrait marquer la fin des études), souligne le début de l’adultat.
Ainsi, un jeune qui entre dans la septaine de la « sensibilité » ne peut plus être considéré comme un « enfant » !!!
Attention !!! : La famille dans laquelle nous naissons est notre « famille instinctive » (car sa constitution repose sur l’instinct sexuel ou de reproduction). dans cette famille, nous demeurons un enfant jusqu’à ce que nous entrions dans la quatrième septaine (vers 21 ans). A partir de là, nous devenons un apprenti adulte et nous ne pouvons plus être l’enfant de qui que ce soit ! En revanche, nous allons créer notre propre famille « famille psychologique » ; elle est constituée de nos amis proches, de notre compagnon ou compagne et de nos enfants. Ainsi, vers 21 ans nous quittons notre famille instinctive pour créer notre famille psychologique. De ce fait, nous ne sommes plus un enfant et nos parents ont terminé leur « rôle ».
Mais cela ne veut pas dire qu’il faut couper tous les ponts et les liens avec nos parents. Bien évidemment ! Il s’agit de réaliser que le rôle des parents cesse et que celui des futurs parents commence.
Il est infantile et névrotique de vouloir continuer son rôle de parent et/ou d’enfant au-delà de cette période, jusque vers 30 ans (et davantage parfois !), comme nous le voyons actuellement de plus en plus dans notre société. D’ailleurs, certains psychologues et sociologues tirent la sonnette d’alarme en voyant, notamment dans les pays francophones, de jeunes adultes continuant de vivre chez leurs parents à 25, 30 ou 35 ans ! De cette façon le jeune adulte n’a aucune responsabilité et il continue de s’éclater et de se rebeller comme un adolescent, tandis que le parent peut continuer de dorloter son « petit ».
Je sais que j’enfonce des portes ouvertes et certains d’entre nous (parents) pourraient évoquer la crise, le chômage etc… Mais enfin… Aucune chance, par conséquent de s'engager sur le chemin de la conscience de soi !…
Il est temps de définir la sensibilité;
Généralement, il est dit d’une personne qu’elle est « sensible » lorsqu’elle réagit facilement aux émotions ou sentiments d’autrui. C’est presque un synonyme de « sentimental ». Lorsque la personne éprouve trop d’émotions ou de sentiments, l’on dit même qu’elle est hypersensible.
La sensibilité signifie « ce qui peut être perçu » et, en même temps « la qualité de perception ». Ceci nous met sur la voie car la sensibilité est une qualité raffinée de perception des gens et des situations.
Dans cette idée, un individu sensible est quelqu’un dont le « radar » est très aiguisé, raffiné, pénétrant, perspicace ou encore délicat et subtil. Ceci veut dire qu’il ressent de manière précise et variée tout ce qu’il expérimente. Grâce à cette sensibilité développée, il « capte » très bien les ambiances, ressent l’état intérieur d’autrui et peut même cultiver des dons artistiques ou de guérison. Et contrairement à ce que nous avons vu plus haut, cet individu n’est pas émotionnel ni exagérément sentimental mais il maîtrise cette sphère « astrale » ou sensitive grâce à une pensée forte et fluide.
Les jeunes de la vingtaine doivent raffiner leurs émotions et sentiments afin d’être capables d’en tirer en relation avec autrui de la manière la plus riche possible. Une grande sensibilité octroie une belle palette relationnelle qui favorise les relations de toutes sortes. Lorsqu’un jeune sait exprimer ce qu’il vit intérieurement, cela lui permet, non seulement, de se faire comprendre par autrui, mais aussi d’apporter à ses relations, une profondeur, une intimité donc ceux qui n’auront pas réalisé ce travail de raffinement seront bien incapables.
Le jeune est donc confronté à ce monde qui entre en lui. Contrairement à l’adolescence, il dispose maintenant de l’outil de la pensée qui peu analyser, interpréter, comprendre, trier, discerner, apprécier etc… tout ce qu’il vit intérieurement.
Le choix que le jeune doit faire :
- soit il choisit de cultiver sa pensée pour comprendre sa vie;
- soit il se laisse aller à toutes les influences trompeuses de la société, profite de la vie et surtout ne se prend pas la tête !
Et ne pas oublier que les gens qui ont une pensée faible sont beaucoup plus facilement manipulables ! De même que quelqu’un qui ne pense par lui même (ou très peu), ne peut développer son libre arbitre, ni faire de vrais choix… sans compter qu’il ne peut devenir un créateur ou un inventeur.
Exercices pour former la sensibilité (s’adressent seulement aux jeunes d’une vingtaine d’années)
Exemple : Choisissez une musique, écoutez différentes sortes, sans tenir compte de vos goûts : classique, jazz, rock, rap… Lorsque vous écoutez une musique, vous acceptez d’y être vulnérable, afin de ressentir l’effet qu’elle a sur vous. laissez la musique vous pénétrer, tout en restant observateur de ce qu’elle vous fait ressentir. Le but n’est pas que l’expérience soit agréable mais qu’elle vous fasse ressentir tout une gamme d’émotions et de sentiments. Ensuite, vous pouvez évaluer si telle musique est en accord avec votre sensibilité, ou non et pourquoi.
Autre exemple : Promenez-vous dans la nature, puis arrêtez-vous dans un endroit qui vous touche et contemplez le paysage (montagne, ruisseau, lac…), en demeurant à l’écoute de toutes les impressions qu’il vous procure, que vous partagez ensuite avec vos amis. Le but n’est pas de décrire le paysage objectivement mais subjectivement, c’est à dire selon ce qu’il fait réagir en vous ou selon les émotions et les sentiments qu’il génère. Oubliez alors toutes vos connaissances et vos préjugés et décrivez les impressions que les fleurs, les arbres… ont sur vous. Puis partagez. C’est très important !
L’âge-clé de 23/24 ans;
Cet âge est, de surcroit, un âge-miroir des 18/19 ans. C’est vraiment à partir de cet âge qu’il va falloir accepter de vous « prendre la tête » afin qu’elle soit bien pleine… ou pleine de bien… MAIS, soyez très prudent dans votre utilisation de la télévision et d’Internet. Même si ces outils peuvent vous servir de loisirs, voire dans votre travail, ils ne doivent en aucun cas prendre la place des vraies relations et ne doivent surtout pas vous influencer au point que vous soyez persuadé que ce que vous avez entendu à la télé ou vu sur Internet est vrai ! Sinon, ce serait la meilleure preuve que vous êtes un grand naïf ! C’est vous seul qui devez apprendre à maîtriser votre destinée et faire l’effort de penser par vous-même de manière originale et individualisée. Si les premières années de cette septaine sont quelque peu dangereuses, car vous risquez de vous laisser influencer par la société et les médias, à partir de 24 ans vous devriez vous sentir plus fort, afin de faire face à cette manipulation de la pensée unique.
L’âge-clé des 26/27 ans :
Cet âge qui arrive vers la fin de la septaine marque le début d’une période essentielle de la vie ; elle marque une phase de la vie où le jeune doit ressentir l’adultat en profondeur : l’apparition de son libre arbitre. Utiliser son libre arbitre réellement permet d’évoluer réellement.
- Si vous empruntez la voie spirituelle et que vous la pratiquez de manière authentique, vous permettra d’utiliser votre libre arbitre et d’effectuer de vrais changements dans votre vie au point que les gens qui croyaient bien vous connaître seront surpris !
- Si vous vous prenez de passion pour un grand projet et que vous vous y engagez à fond, vous demandera une véritable transcendance un profond dépassement de soi.
Dans ces deux cas, vous utilisez votre libre arbitre en lâchant le vieux monde des automatismes, des habitudes, des garanties, de la sécurité etc… pour entrer dans une nouvelle dimension, celle de la véritable créativité, de l’héroïsme, de la transcendance, de la fraternité…
Ce sont des premisses d’adultat que le jeune ressent vers 26/27 ans et qui ne feront que s’amplifier jusqu’à l’âge de 30 ans.
Pour terminer sur ce chapitre parlons « Plus » d’Esotérisme…
Entre 26 et 30 ans, nous franchissons un seuil délicat de notre existence : le passage de la jeunesse à l’âge adulte. Notre « JE » dispose maintenant de tous ses outils pour cheminer sur la Terre par lui-même. la phase de descente de l’incarnation est terminée. Alors, en avant toute !
Dans le monde éthérique, oeuvre l’être spirituel qui nous est le plus proche : notre Ange-gardien, notre guide. Notre Ange gardien est un être d’un niveau de conscience plus élevé que nous, qui nous accompagne dans la vie comme dans la mort. Notre Ange gardien est très présent pendant toute la grande phase d’élaboration de nos différents corps (entre 0 et 27/28 ans), et les enfants ressentent sa présence et parfois même, le voient jusque vers 8-10 ans !
A partir de 27/28 ans, l’Ange est libéré de son travail d’aide à la formation de nos différents corps. Il va alors prendre du recul par rapport à nous afin de nous laisser la liberté de faire nos choix et de nous diriger seul. Il ne nous abandonne pas mais reste vigilant. Il ne nous protège plus vraiment, nous laissant davantage nous débrouiller, comme des adultes que nous sommes devenus. Jusqu’à 42 ans il sera donc en retrait afin de ne pas interférer avec notre libre arbitre. Il veillera tout simplement à ce que notre destinée se présente à nous, comme c’était prévu avant de nous incarner. C’est grâce à la méditation que l’on pourra se relier à lui. Après 42 ans, il se rapprochera à nouveau, afin de tenter de nous inspirer dans notre créativité, si nous en avons une et si nous sommes disposés à nous mettre à son écoute.
Certains jeunes se sentent stimulés par ce passage délicat et d’autres se laissent aller à l’insécurité et au conformisme… ou à la quête de la prise en charge par un compagnon ou une compagne.

le 03/11/2015 à 08h27
<< Désormais, il s’agit de devenir un homme ou une femme et prendre conscience que dans ce que vous avez créé (au sens le plus large), se reflète une part de vous-même, à savoir une part de la substance spirituelle dont vous êtes constitués. Par exemple, vous avez créé une association, vous avez aidé des enfants, des personnes âgées en élaborant pour elles un projet particulier, etc… Vous avez été aidés par votre substance spirituelle que vous avez « prise » >> cette partie m'interpelle puisque j'ai eu la chance de pouvoir choisir d'élever mes enfants et pour qu'ils ne soient pas élevés seuls de devenir assistante maternelle ; j'ai fait parti de ces personnes qui ont créé une association pour le premier relais d'assistantes maternelles de l'Ain qui permet aux assistantes maternelles de venir faire des activités avec les enfants qu'elles gardent et aussi qu'aux parents de participer à des animations ; oui j'ai représenté les assistantes maternelles au sein de la commission, oui, je me suis mise dans ce projet mais en aucun cas je ne me suis sentie investie de quelques missions que se soient, tout simplement étant quelqu'un d'actif, il était hors de question que je reste à garder des enfants chez-moi sans avoir un pied à l'extérieur afin de garder un lien social et d'agrémenter mon métier de rencontres avec d'autres personnes qui avaient tant à apporter à ce métier; j'y ai trouvé une plénitude car < mes > enfants ( entendez bien par là que j'inclus les enfants en garde ) ce relais proposait et propose toujours des activités que je ne pouvais faire à la maison, manque de place, de savoir-faire etc, ainsi qu'une écoute des assistantes maternelles . Je ne pense pas avoir fait quelque chose d'extraordinaire et qui m'aurait été guidé par quelque chose .

le 03/11/2015 à 08h52
Justement Maliko, ce qui est difficile c'est de prendre conscience de cette part de spiritualité qui etait en toi et qui t'a permis de faire ce beau projet et surtout de le réaliser. Oui' c'est difficile parce que nous ne sommes pas préparés à cela. Dans tous mes propos, j'ai toujours dit qu'il y a en nous du bon et du mauvais, que notre "feuille de route" a été élaborée avqnt de "venir" et nous ne pouvons pas nous en rappeler. Dans ce que tu as fait pour "tes" enfants, est-ce le fait d'une éducation que tu as reçue de la part de tes parents, ou une prédisposition naturelle ? Interroge toi dn te concentrant sur ce pourquoi tu as eu ce besoin mais également sur ta motivation réelle, venant du fond de toi-meme. Tu as pu concretiser ton projet et tu nous dis que c'est parce que tu possèdes des aptitudes physiques. Justement, elles sont physiques, elles ne sont pas spirituelles. Ton psyché (ta pensée spirituelle ) a été "épaulé" par cette condition physique. Imagine que tu fus légèrement handicapée moteur. Penses tu que ta forte motivation aurait pu faire ce projet ?
j'ai eu la chance, dernièrement, de faire la connaissance d'une personne qui a en elle un fort potentiel à la fois humain et intellectuel, "agrémenté " d'une joie de vivre. Elle ne se savait pas ainsi mais n'hésitait pas à plébisciter ses interlocuteurs qui étaient, à mon avis, en deçà de sa personnalité. Je lui ai parlé d'elle, valorisant ses "plus" cachés. Elle voit désormais les choses différemment.

le 03/11/2015 à 09h49
Je suis je suis... Pour ma part dans cette période j'étais à fond dans "l'élevage" de mes enfants, la tête dans le guidon car seule avec eux. Mon seul objectif à cette époque était de les rendre "bien", autonomes, heureux... Ceci dit c'était galère pour ma vie, mais aujourd'hui je suis fière du résultat !

le 03/11/2015 à 10h02
Je prends quelques minutes pour lire ce sujet mais franchement il faut beaucoup plus de temps !
Tous vos témoignages Mababe, Desi, Oss, Maliko sont hyper intéressants, j'y retrouve en chacun, une partie de ma vie !
Comme tout le monde j'ai eu des passages difficiles et moi aussi j'ai eu la chance de discuter sur justacoté que ce soit en public ou en privé, cela m'a parfois aidé.
Le hasard, est-ce que j'y crois ? je ne sais pas, mais comme Desi il m'arrive d'espérer très fort
Je suis quelqu'un de positif, mais toujours inquiète aussi !
En tout cas, le hasard m'a joué un gentil tour au casino : je perds toujours aux jeux de hasard, et là j'ai gagné , j'suis riche ! enfin pas vraiment juste 30 € (lol)

le 03/11/2015 à 10h06
Moi Julie j'imprime tout et je me fais un dossier
Car oui il faut lire, mais aussi relire, comprendre, relire, etc...
Bravo pour le gain, c'est un bon début !!!

le 03/11/2015 à 10h10
Je viens de voir que je n'avais lu que la 1ère page !
Je lis tout et je reviens plus tard
Pas mal ton idée Mababe
A bientôt

le 03/11/2015 à 23h53
Bonsoir,
Nous abordons avec la cinquième septaine une tranche d’âge dans laquelle se trouvent ou se retrouveront, de nombreux Justacopains.
CINQUIEME SEPTAINE - de 28 à 35 ans - Le questionnement.
La cinquième septaine est celle du tournant de la vie où l’être humain se trouve au maximum de son incarnation ou de sa descente dans la matière. Il est au point le plus éloigné du monde spirituel d’où il provient. Cette septaine est celle du questionnement où l’individu doit apprendre à répondre à ses propres questions et où il doit redéfinir l’idée qu’il se fait de la connaissance. C’est également la tranche d’âge où il est possible de guérir sa deuxième septaine (de 7 à 14 ans).
Cette septaine est donc celle du questionnement et du bon sens. A 287 ans, le jeune est arrivé à maturité physique et ses quatre corps sont maintenant incarnés complètement :
- le corps physique à la naissance,
- le corps éthérique à l’arrivée de la dentition définitive (vers 6/7 ans),
- le corps astral à la puberté (vers 13/14 ans),
- le corps mental (vers 18 à 21 ans).
L’esprit en lui, le « Je », apprend à manier ses différents outils que sont la pensée, le sentiment et la volonté.
28 / 30 ans : « l’EVEIL DU JE ».
Ce défit se déroule entre 28 et 30 ans. Durant ces deux années, le jeune expérimentera des périodes de solitude au cours desquelles il remettra sa vie en question. S’il fait preuve de courage, il percevra davantage au fond de lui ce qu’il veut vraiment et quelles sont les valeurs pour lesquelles il est prêt à se battre.
Il sera capable de faire un tri entre l’éphémère et l’éternel, entre ce qui est essentiel et ce qui est sans importance. Il acquerra des rudiments de maturité et ressentira plus de gravité face à la vie.
« L’Eveil du Je » suscite des changements dans la vie du trentenaire : il peut changer de partenaire, de travail, d’idéal, de centres d’intérêt. Toute son existence peut se transformer en l’espace d’un an ou deux !
Ceci est souvent nécessaire pour qu’il puisse se sentir en accord avec ce qu’il vit, par souci d’honnêteté ou d’authenticité. Le pire, durant cette période, c’est lorsque le jeune renie, croyant que ce qu’il a perçu au fond de lui n’est pas possible, ou qu’il sera critiqué, ou encore incapable d’affirmer son idéal et ses points de vue à son entourage.
Ce passage demande beaucoup de courage au jeune qui a perdu le soutien de son Ange et qui doit montrer de quoi il est capable, seul face au monde. C’est en se forgeant sa propre pensée qu’il y parviendra.
UNE QUESTION DE BON SENS
Alors que dans la septaine précédente, le jeune développe sa pensée par réaction au monde extérieur, dans la septaine présente, il apprend à analyser tout ce qu’il perçoit du monde extérieur, en se créant une vie intérieure grâce à la pensée. Sa pensée prend du recul entre 28 et 35 ans.
Alors que dans la septaine précédente sa pensée était encore souvent mélangée avec son sentiment, désormais, le trentenaire à la possibilité de la renforcer, afin qu’elle devienne totalement indépendante de ses impressions sensorielles - le bon sens.
Ce dernier se construit sur ce va-et-vient entre le monde extérieur et la vie intérieure de la pensée. Elle doit poursuivre sa structuration, mais cette fois en elle même, plutôt que par réaction au monde extérieur.
Les expériences du monde extérieur qui pouvaient combler le jeune de la vingtaine, ne sont plus suffisantes pour le trentenaire : celui-ci cherche à se construire intérieurement, en opposant au monde extérieur sa propre individualité qui est née une dizaine d’années plus tôt. Le bon sens est la capacité à recevoir en soi les impressions du monde extérieur pour en faire sa propre idée, grâce à sa pensée détachée. Ainsi durant cette tranche d’âge, le jeune édifie sa propre vision du monde.
Le bon sens demande d’associer la tête (ou la raison) avec le coeur (ou le ressenti). C’est du juste équilibre entre les deux qui naissent un jugement sain,, ainsi que le discernement, qui permettent de toujours savoir ce qui est vrai ou faux, de même que ce est est bien ou non pour soi.
Si le bon sens reste faible, qu’en résultera-t-il ?
L’individu cherchera toujours une autorité extérieure pour prendre des décisions à sa place. Il ne saura jamais quoi faire par lui-même. En toutes circonstances, il aura besoin de l’avis éclairé d’un « spécialiste » qui lui retirera son pouvoir décisionnel. Il se sentira alors impuissant, démuni, idiot, indigne face à sa destinée.
A noter que « autorité » signifie « être l’auteur de sa destinée », c’est à dire maîtriser son existence ou encore prendre soi-même toutes les décisions qui concernent sa vie. Toute personne qui prend ses décisions seule et qui n’est pas dépendante de qui que ce soit, fait figure d’autorité face à autrui.
A chaque fois que nous nous trouvons face à quelqu’un qui nous parait posséder une autorité sur nous, cela signifie que nous cherchons la prise en charge ou l’appui de cette personne, afin qu’elle pense à notre place ou résolve un problème pour nous.
C’est vraiment de défi de cette cinquième septaine : apprendre à devenir l’auteur de sa destinée. Ni nos parents, ni la société, ni notre partenaire (qui est dans la même situation que nous), ne peuvent diriger notre destinée à notre place.
Le piège de cette septaine est de se couler dans le moule imposé par la société de consommation (travail enfants, vacances etc…), et de démissionner de sa vie. Dans ce cas, l’individu ne dépassera jamais l’âge mental de 26 ans (environ) : en somme, il restera « prisonnier » de la quatrième septaine toute son existence et ne progressera plus au-delà de l’évolution naturelle.
Reflechissons ensemble un instant : Observez et notez à quel point notre société est élaborée pour les gens de cet âge. Les jeunes de la vingtaine sont toujours montrés comme des modèles à imiter (beauté, jeunesse, réussite etc…). La société de consommation utilise les jeunes comme référence absolue. Le mode de vie est établi pour les jeunes de la vingtaine. Les adolescents doivent paraître plus vieux et se comporter comme des jeunes de la vingtaine, tandis que les adultes doivent paraître toujours plus jeunes.Le culte du « jeunisme » a envahi la planète : il n’existe plus d’enfants, ni d’adultes et encore moins de vieux. Il n’y a plus que des jeunes. Nous vivons donc dans le royaume de l’hypocrisie et de l’illusion de l’apparence.
Reprenons notre propos. Comme nous l’avons vu au précédent chapitre, entre 26 et 29 ans, l’Ange gardien s’éloigne du jeune pour lui permettre de se prendre en charge tout seul et de devenir davantage maître de sa destinée. Ceci veut dire que, jusqu’à cet âge, l’Ange s’occupe de notre destinée : il nous porte en quelque sorte et nous rend ainsi la vie plus facile.
Il arrive souvent que des jeunes révèlent un talent exceptionnel dans tel ou tel domaine avec gloire et réussite. Puis aux alentours de trente ans, ils commencent à perdre leur élan, deviennent moins créatifs ou inspirés puis finissent par rentrer dans les rangs des anonymes (artistes, footballeur, jeunes génies, etc…). Cette « chute » est due à l’éloignement de l’Ange gardien. Alors la vie devient plus difficile et le génie ou la star retourne dans la foule des inconnus. Le trentenaire doit donc faire des efforts supplémentaires pour atteindre ses buts. C’est durant cette tranche d’âge que se fait la différence entre ceux qui restent dans le rang ou y retourne et ceux qui feront suffisamment d’efforts pour se propulser hors de la masse (pas nécessairement dans l’aspect d’une réussite matérielle qui est peu d’intérêt pour l’évolution d’un être humain, mais davantage dans le sens d’un développement mental et spirituel).
LE PHENOMENE « MIROIR »
Le phénomène miroir est tout d’abord l’une des lois naturelles de l’existence : c’est un principe cosmique qui veut que rien de ce qui nous arrive ne soit un hasard.
Chaque évènement auquel nous sommes confrontés correspond à l’un des aspects de notre destinée ; et il manifeste les choix que nous avons faits avant de nous incarner. Ainsi, la vie est une sorte de grand miroir dans lequel se reflète notre destinée.
Accepter le miroir de la vie, c’est accepter de grandir et de s’améliorer. C’est concevoir qu’à l’arrière-plan de l’existence demeure une sagesse qui, bien qu’invisible, n’en est as moins présente et agissante pour le grand bien de l’humanité.
Le principe du phénomène miroir est simple et peut se résumer ainsi :
- Toute relation ou situation que j’expérimente (que je la juge agréable ou désagréable) est le reflet de qualités ou de défauts que je porte en moi (subconsciemment).
- Tout ce qui m’émerveille chez autrui ou dans une situation , est le reflet d’une qualité ou d’une capacité (subconsciente) qu’il est temps pour moi de développer.
- Tout ce qui m’énerve ou m’agresse chez autrui ou dans une situation, est le reflet d’un défaut ou d’une culpabilité (subconsciente), qu’il est temps pour moi de voir en face ou de transformer.
Nous avons une destinée tracée dans ses grandes lignes et dont l’Ange est le gardien, mais nous conservons notre libre arbitre quant à la manière d’expérimenter notre destinée à notre guise. Au vu des multiples rencontres et opportunités d’une existence, il est facile d’imaginer qu’à partir d’une destinée, tout reste possible !
Les grandes épreuves de la vie doivent être accueillies avec courage et dépassées avec espérance !
Le retrait de l’Ange provoque un choc psychologique et spirituel qui déclenche une période d’éveil. Petit à petit, le jeune homme ou la jeune femme perçoit de nouvelles forces intérieures. Si l’individu joue le jeu, il va mûrir intérieurement et se sentir capable de faire face aux défis de la vie. Il se sentira plus à l’aise avec sa dimension intérieure. Bien sûr, ces progrès se feront au prorata de ses efforts (surtout ceux de la pensée). Cependant, l’éveil de l’esprit continuera sa révélation à chaque période où il se produira soit un aspect de Saturne, soit un retour ou une inversion des noeuds lunaires. A chaque fois, l’individu se sentira poussé pour ouvrir davantage son esprit, mais tout progrès dépendra de ses efforts propres.
Enfin, pour terminer notre propos sur ce chapitre voyons en quoi l’application pratique du phénomène miroir est un excellent moyen de développer le bon sens ainsi que le discernement.
La première règle consiste à accepter ce que nous renvoie la situation à laquelle nous sommes confrontés. En fait, chaque épreuve de la vie est porteuse d’un message pour nous ; si nous savons le décoder, nous grandirons et deviendrons meilleurs. Sinon, nous passerons notre temps à nous plaindre des malheurs que la vie nous a imposés et nous finirons notre existence aigris ).
Après avoir pris du recul et être sortis de nos émotions ; nous prenons de la hauteur et nous nous interrogeons sur la signification profonde du défi qui nous est proposé.
La deuxième règle présente les deux « sortes » de miroir possible.
- une personne ou une situation vous émerveille ou vous passionne au plus haut point : cela signifie qu’une qualité ou capacité est en train de se réveiller en vous.
Alors il est temps d’en prendre conscience et de la cultiver. La rencontre avec cette personne ou cette situation est un signe: c’est le signe que vous êtes prêt à vous engager dans une nouvelle aventure.
Prenons un exemple ; généralement, lorsque l’on entame une relation amoureuse ou amicale avec quelqu’un, il y a une qualité ou une capacité qui nous émerveille chez cette personne. Imaginons que vous êtes impressionné par la culture de votre partenaire ; vous pensez donc qu’il ou qu’elle dispose de beaucoup plus de bagage intellectuel que vous. En réalité, cette rencontre est un message vous indiquant : « tu viens de rencontrer cette personne car il est temps de développer tout le savoir que tu as dans le coeur. Toi aussi tu disposes de cette qualité mais elle ne s’est pas encore révélée totalement chez toi ».
- lorsqu’une personne ou une situation vous énerve au plus haut point, cela signifie qu’il est temps de vous préoccuper d’un défaut ou d’une culpabilité qui vient de se réveiller dans votre subconscient.
Là aussi c’est un signe, un avertissement, même si c’est moins sympathique que dans le cas précédent. Il faut vous armer de courage et mettre la lumière sur le travail de transformation que vous devez accomplir.
La pratique du phénomène miroir permet de comprendre tout ce qui se passe dans notre existence. Nous pouvons l’utiliser tout au long de notre vie. Mais c’est durant la cinquième septaine que nous pouvons en acquérir les bases, car cette méthode correspond parfaitement au développement du bon sens (et donc d’un jugement sain).

le 04/11/2015 à 10h21
Merci Oss

le 05/11/2015 à 23h29
Bonsoir,
Nous allons aborder la sixième septaine, le dernier tiers d’une vie. Beaucoup d’entre nous sur le site, sommes dans cette septaine et pour d’autres, elle n’est pas si loin, fraîche et bien en place dans la mémoire. Plus que jamais, votre « don de soi » sera mis en valeur. Vous allez émerger de la coupe dans le fond de laquelle vous êtes depuis les trois dernières septaines avec votre Ange gardien qui veille sur vous, mais en retrait. Vous allez remonter sur le bord de cette coupe pour votre désincarnation. Ensuite…
Alors, plongeons nous dans cette septaine. Bonne lecture et… bonne réflexion.
SIXIEME SEPTAINE - de 35 à 42 ANS - L’INDIVIDUALISATION
Cette septaine couronne la grande phase de la « conscience de soi » et apporte une maîtrise de la personnalité : on y apprend à agir conformément à ce que l’on pense et ce que l’on aime. Il en résulte, d’une part, le ressenti de son autonomie et de sa force intérieure et, d’autre part, un plus grand sens des responsabilités qui signent la véritable maturité. C’est au coeur de cette période que se situe le grand tournant de la vie avec la possibilité de s’orienter vers son but de vie et de commencer à manifester sa spécificité. C’est également la tranche d’âge où il est possible de guérir sa première septaine (de la naissance à 7 ans).
LA CONSCIENCE DE SOI
L’acquisition de la conscience de soi est un long processus qui se déploie tout au long des septaines solaires, c’est-à-dire toute la vingtaine et toute la trentaine. Mais pour en obtenir une vision complète, il faudrait considérer que la conscience de soi se développe étape par étape, tout au long des quarante premières années de la vie. En effet, les premiers rudiments de conscience de soi apparaissent lorsque le petit dit « Je » pour la première fois en parlant de lui-même, vers l’âge de 2 ans et 3 mois. C’est la première fois de son existence où il prend conscience qu’il est un être distinct de son entourage. Bien évidemment, à ce stade, la conscience de soi est « minuscule » par rapport à celle de l’adulte mais c’est tout de même à cet âge qu’elle débute.
Ouvrons une parenthèse à ce moment de notre propos. Vous pouvez imaginez aisément, à la lecture du paragraphe ci-dessus, combien l’action des parents est très importante dans l’éducation de leur petit Le « Je » qui lui permet de s’affirmer et aussi de dire « Non ! » ne doit pas être pris comme de mauvaises réactions de leur enfant vis à vis d’eux. Bien au contraire, vous avez là les outils qui vont forger sa personnalité. D’autre part, il faut noter combien l’action de la télévision, les jeux vidéo divers, ont une action néfaste dans le processus de construction de la personnalité de l’enfant puis de l’adolescent et enfin de l’adulte. Combien de parents, au prétexte de penser qu’ils font bien, laisse leur enfant devant des images fades, sans amour, violentes que sont les télévisions et les jeux vidéos. Certains adultes s’isolent des nuits entières pour « jouer » en délaissant épouses (ou maris) et enfants pour satisfaire leur besoin égoïste.
Nous avons souligné également l’importance de la motricité des doigts, des mains et des poignets des tous petits. N’hésitez pas à retrouver la pâte à modeler, les lentilles, les pâtes, les chants, les jeux de doigts, faire découvrir le visage et ses différentes parties. Rappelez-vous également que nos parents nous chantaient : « ainsi font font les petites marionnettes » en faisant bouger leurs doigts et leurs mains. Vous rappelez-vous également des télétubbies ? Un massacre pour nos tous petits, une abétisation de l’esprit de l’enfant mais également des parents qui pensaient bien faire alors qu’ils étaient l’objet de manipulations de médias très intéressés par l’appât du gain…
Reprenons le cours de notre propos…
Le déploiement de la conscience de soi durant la vingtaine et la trentaine se réalise ainsi :
- Entre 21 et 28 ans, le jeune commence à renforcer sa pensée, ce qui signifie que l’esprit (le « Je » en soi) apprend à utiliser ses outils en raffinant son corps astral. Et c’est ce travail sur son corps astral qui permet à l’esprit de former sa sensibilité et ainsi acquérir une base solide pour la future et complète conscience de soi. En agissant ainsi, il transforme son corps astral et son adolescence.
- Entre 28 et 35 ans, le jeune maîtrise mieux sa pensée, cultive le discernement et le bon sens, en tirant des leçons de sa vie. L’esprit s’intériorise davantage dans sa pensée, et ainsi il travaille sur son corps éthérique (corps de la vitalité, de la mémoire, du tempérament…). Et c’est ce travail sur son corps éthérique qui lui permet d’acquérir une nouvelle étape dans la conscience de soi : le bon sens. En travaillant ainsi, il transforme son corps éthérique et son enfance.
- Entre 35 et 42 ans, l’adulte devient capable de maîtriser ses trois outils essentiels que sont la pensée (pour comprendre, tirer des leçons, analyser, synthétiser, classer, discerner, apprendre…), le sentiment (pour entrer en relation, ressentir, vivre des émotions, sensations et sentiments) et la volonté (agir). L’esprit apprend à manifester ce qu’il pense et ressent juste. En agissant ainsi, il travaille sur son corps physique et transforme sa petite enfance.
Le but de la conscience en soi dans la sixième septaine (35-42 ans) est l’action consciente. Cela signifie que l’individu, en tant qu’esprit, doit être capable d’agir ce qu’il a pensé et ressenti comme étant juste pour lui et pour le monde.
Ce n’est pas facile dans le sens où nous sommes éduqués pour agir vite donc bien trop souvent de manière automatique. En effet, on nous apprend à répéter des gestes de façon à ce qu’ils soient mémorisés parfaitement, afin de pouvoir ensuite les exécuter à toute vitesse.
CONCENTRATION ET DIRECTION
Sur quoi repose cette conscience de soi qu’il nous faut acquérir entre 35 et 42 ans ?
Elle repose sur la concentration et sur la direction.
Dans un premier temps, il est capital de cultiver la concentration. Nous pouvons nous y entraîner grâce à toutes sortes d’exercices. Le principe est toujours le même, quel que soit l’exercice de concentration : nous devons fixer notre attention sur un objet et ne plus nous en éloigner, le plus longtemps possible.
Exemples :
S’asseoir devant la flamme d’une bougie et la fixer ; essayer de ne plus penser qu’à elle, le plus longtemps que vous le pourrez,
Arracher un petit bout de papier et le placer devant vous. Puis, ne plus pensez qu’à lui en essayant que vos pensées soient toujours et uniquement en rapport avec ce petit bout de papier.
Vous pouvez vous concentrer sur quelque chose de plus minutieux qui vous demande toute votre attention, pendant quelques minutes.
Le principal dans ces exercices, c’est de ne jamais laisser votre pensée dériver et s’en aller…
En général, à toute vitesse, d’après des automatismes et des réflexes, nous agissons en pensant à autre chose (exemple : conduire son véhicule, lire parfois, bricoler, peindre…). Nous ne sommes pas concentrés… d’où les risques d’erreurs voire d’accidents.
Avec concentration, nos gestes sont plus lents et attentifs t nous ne pensons qu’à ce que nous faisons. Cela vient du fait que nos gestes sont efficients ; nous ne perdons pas de temps, nous avons toujours le geste juste…
Mais d’un point de vue intérieur ou spirituel, que signifie « se concentrer » ?
Se concentrer consiste à faire monter sa volonté dans sa pensée. Votre volonté est comme un moteur, une force, un carburant, une sorte de puissant feu, se trouvant dans le bas de votre corps (abdomen) et que vos membres peuvent utiliser pour agir. C’est cette force de la volonté qu’il faut faire monter dans la pensée, afin de fixer votre pensée sur une « cible », c’est à dire votre but, pour qu’elle ne bouge plus : c’est la phase de concentration.
Lorsqu’un individu cultive sa pensée en profondeur, il arrive à un stade où il devient capable de s’extraire volontairement du monde extérieur et même de son entourage. Il peut alors apprécier d’être seul en lui-même et face à lui-même. La méditation permet cet état d’être.
Or, pour obtenir cette qualité de solitude intérieure, résultant d’une pensée bien développée, il nous faut également acquérir une certaine faculté qui est le détachement. Une personne qui a peur du détachement, qui est très possessive et attachée au monde comme une « perdue », ainsi qu’à son entourage, révèle immanquablement une faiblesse de sa pensée !
En revanche, une autre personne qui est capable, régulièrement, de se retrancher en elle-même, de se détacher du monde, de la conscience collective et même de l’avis de son entourage, afin de prendre des décisions dans la plus grande solitude montre une pensée forte et profonde et qui sera inspirée. Mais rassurons-nous, il ne s’agit pas d’être toujours seul, loin de tous et de tout ; ce n’est pas un comportement extrême. C’est simplement une capacité de prendre du recul face au monde et aux gens, afin de réfléchir en soi, en s’extrayant de ses désirs et de toute forme d’influence extérieure.
Le discernement est également présent chez une personne fonctionnant ainsi. Et si nous avons un individu capable de détachement et de solitude intérieure, il sera certainement apte à assumer ses responsabilités.
Pourquoi ?
Le mot « responsabilité » est la capacité de répondre à un engagement pris. Nous ne devons donc nous sentir responsables que des engagements que nous nous rappelons avoir pris. Or, un réel engagement ne signifie pas seulement une parole lancée en l’air pour faire plaisirs à ses parents, ses amis ou sa/son partenaire. Si vous décidez d’accomplir un projet, voire une simple promesse, mais si vous le faites dans le secret espoir d’obtenir une récompense ou un « retour », alors cela signifie que vous avez une attente et cette attente vous empêchera de vous engager réellement. Pourquoi ?
Parce que l’énergie de l’attente est passive et tournée vers vous, tandis que l’énergie de l’engagement est active et tournée vers l’extérieur ; ce sont donc bien deux énergies qui s’opposent.
Lorsque vous avez une attente (de récompense, de retour), vous ne pouvez pas vous engager véritablement. Au final, quoi qu’il arrive, vous ne pourrez pas vous sentir responsable du résultat : vous ne pourrez pas répondre à l’engagement pris, puisqu’il n’y en a pas eu réellement !
Ainsi, la recette pour se sentir responsable de ses actes consiste à agir sans attente de récompense, ce qui permet un véritable engagement.
Il est essentiel d’apprendre ceci durant la sixième septaine car elle est reliée à Saturne ; or la responsabilité est tout particulièrement liée avec ce que représente cette planète : il vous est demandé plus de maturité, de détachement, de solitude intérieure et de responsabilité (36 - 37 ans), tout ce que vous aimez en fait ! Parfois, en négatif ce qui incite à l’isolement et au rejet avec un côté dépressif (« j’veux pas grandir » !). Il souligne une petite « traversée du désert » qui sera vécue positivement si l’on en profite pour faire un bilan de sa vie, tout en redéfinissant ses priorités et son essentiel. Il ne faut surtout pas passer son temps à se lamenter sur son pauvre sort !
35 / 37 ans, la période du choix
C’est l’une des dernières « chances » pour l’individu de devenir véritablement adulte ! Rappelons que l’évolution naturelle s’arrête vers l’âge de 26 ans, c’est à dire avant que l’être humain ne devienne vraiment adulte. Cela signifie que l’adultat est un état d’être que chacun d’entre nous doit conquérir… ou non ! Soit nous utilisons notre libre arbitre pour devenir adultes, soit nous ne le deviendrons jamais. En effet, l’adultat ne se définit pas simplement par un âge précis que l’on atteint, mais par le fait de grandir intérieurement en moralité, en sagesse, en responsabilité, en maturité. Un simple coup d’oeil autour de soi montre que l’adultat véritable est rarement atteint.
Durant cet âge clé, l’individu se sent pousser à de profondes remises en question, à des changements dans sa vie et ceci peut le conduire : soit vers une plus grande maturité et un début de détachement vis-à-vis du monde extérieur, soit vers un attachement au monde extérieur encore plus marqué, avec un début d’insécurité par rapport à l’avenir (peur de vieillir, peur de se faire prendre sa place par des plus jeunes, etc…).
37 ans et 3 mois, la « révélation du Je ».
Cet âge correspond au deuxième retour des Noeuds Lunaires, le premier s’étant produit à l’adolescence.
Cette fois-ci, l’humain dispose de tous ses moyens pour lui permettre de vivre cette expérience avec le maximum de conscience et de connaissance. Pendant ces quelques mois, les portes du ciel s’ouvrent et l’individu se retrouve en contact avec le monde spirituel. Il est certain qu’il existera de grosses différences selon que nous avons affaire à un athée ou à un aspirant dans une voie spirituelle. Mais, il n’empêche que, quelles que puissent être les croyances et la vie de chacun, tout individu expérimente cette période comme une possibilité de grâce (que certains appelleront « chance » ou « opportunité »…), et d’ouverture vers plus grand que soi.
Quelles formes peut prendre cette sorte de grâce ? Il peut s’agir de :
- Une sorte de rêve prémonitoire,
- Une rencontre essentielle pour la destinée,
- Une perception de son but de vie ou une partie de celui-ci,
- La révélation d’un grand projet à réaliser, seul ou à plusieurs,
- Une lecture marquante qui remet en question la vie de l’individu,
- Une méditation provoquant une puissante expérience spirituelle,
- Une inspiration pour un artiste,
- Une perception du Divin ou de son Moi supérieur ou Ame céleste.
Dans tous les cas, il s’agit d’une sorte de grâce ou de providence qui apporte son lot de révélations, permettant également à l’esprit, au « Je » qui vit cette expérience, de se révéler.
Le deuxième retour des Noeuds lunaires est le principal aspect de cette septaine. Une connexion providentielle se réalise entre l’esprit incarné, le « Je » ou Moi inférieur et l’Ame céleste ou Moi supérieur. Ceci produit un ressenti d’alignement intérieur et avec se destinée. Cette période peut inciter l’individu à se transcender pour progresser vers ce qu’il a perçu de son but de vie. Il est probable que l’on découvrira en soi quelque chose d’important que l’on veut accomplir dans cette vie et qui peut devenir le défi qui aidera à expérimenter la conscience de soi.
39 ans et 9 mois, souvenirs d’enfance.
Rappelez-vous la barrière miroir des 21 ans. Cette sixième septaine correspond (à l’envers) aux trois premières années de la petite enfance. Ainsi, la quarantième année (entre 39 et 40 ans) correspond à la troisième année de l’enfance. Donc, l’âge des 39 ans et 9 mois constitue le miroir de l’âge des 2 ans et 3 mois, ce moment où le petit enfant dit « Je » pour la première fois. De fait, entre 39 et 42 ans, vous « revivez » les trois premières années de votre existence ! Evidemment, vous n’allez pas revivre exactement les mêmes évènements ! Mais, étant donné qu’il est possible de guérir la petite enfance grâce à cette septaine, il est d’autant plus important de vivre le plus consciemment possible la période entre 39 et 42 ans afin de rééquilibrer le plus possible votre petite enfance, où il se passe des événements essentiels (se lever et marcher, parler et commencer à penser et dire « Je » !).
- Entre 39 et 40 ans, vous êtes en miroir la troisième année de votre existence, avec le germe de votre pensée. En conséquence, cette année est vraiment essentielle pour rééquilibrer cet outil de votre psyché (pensée, connaissance,, spiritualité, méditation, lecture, raisonnement, études, analyser, structurer, classer, vision de la vie…),
- Entre 40 et 41 ans, vous êtes en miroir avec la deuxième année de votre existence, avec le germe de votre sentiment. En conséquence, cette année est vraiment essentielle pour rééquilibrer cet outil de votre psyché (sentiment, émotions, sensations, impressions sensorielles, passions, désirs, attirances, relations humaines, caractère…).
- Entre 41 et 42 ans, vous êtes en miroir avec la première année de votre vie, avec le germe de votre volonté. En conséquence, cette année est vraiment essentielle pour rééquilibrer cet outil de votre psyché (volonté/action, actions égoïstes ou fraternelles, impulsions, instincts, tempérament, pulsions, automatismes, habitudes, concentration…).
Alors, finissons cette septaine en beauté !!!
La révélation du « Je », vers 37/38 ans peut déclencher le voeu de réaliser une belle oeuvre, afin de terminer la septaine en beauté !
Au final, le meilleur moyen d’acquérir une véritable conscience de soi n’est-il pas de s’auto défier dans un projet qui permettrait de l’expérimenter ?
L’important dans cette entreprise est que vous puissiez aligner votre pensée avec votre sentiment et votre volonté, en ressentant la maîtrise que vous apporte cet alignement (intérieur tout autant qu’extérieur).

le 06/11/2015 à 09h51
J'ai lu avec attention les deux premières septaines, depuis la naissance au début de l'adolescence, que de réflexions, j'aurais bien du m'instruire de tout ça quand mes enfants étaient dans cette tranche d'âge ! Mais bon, le résultat est bien aussi, ceci dit on comprend bien des choses à la lecture de tout cela Malheureusement, l'enfant vit dans un environnement qui va à l'encontre de ces recommandations : l'école, les enfants entre eux, la société de consommation, la télé, internet...
S'ils ne s'adaptent pas ils sont montrés du doigt, harcelés, violentés...
Ce sont de grandes souffrances qu'ils reçoivent dès leur plus jeune âge...

le 06/11/2015 à 10h01
Ne regrette rien, surtout pas. Tu as fait ce que tu as pu et tes resultats de permettent de te dire que, malgré tout, tu as tout de même réussi !

le 06/11/2015 à 10h34
Oui, mais aussi, comment veux tu qu'un enfant soit préservé de l'environnement dans lequel il vit ?
C'est un peu utopique je crois, qu'en penses-tu ?

le 06/11/2015 à 13h03
On ne peut pas faire grand chose tellement les médias, l'organisation commerciale à outrance font que nous sommes pieds et mains liés. Un exemple : Noël arrive. Grosses discussions avec les enfants qui ont fait l'inventaire de leurs tablettes et logiciels vidéos. Qu'en ressort il ? Matériel devenu obsolète car plus adapté aux nouveaux. Voilà, sans compter les prix qui flambent.
La question ne se pose pas en disant que faire ? Mais plutôt qu'allons nous devenir ? Comment seront nos enfants à l'âge adulte ?

le 06/11/2015 à 15h14
Je profite d'une petite pause pour lire le sujet et les oh combien ! nombreuses réponses.
Je vais imprimer les pages d'Oss afin de lire ça calmement.
Pour moi la vie est faite de choix, le choix qu'on a fait à un moment ou à un autre de notre vie et tout le reste en découle.
Je crois aussi que notre vie est écrite quelque part.
Je n'ai pas l'habitude de parler de moi mais pour le coup, certains épisodes de ma vie pourraient illustrer vos écrits.
J'ai passé 7 ans de ma vie avec mon 1er mari.
J'ai ensuite divorcé après 21 ans avec mon 2nd mari.
Les fameuses septaines ?
En janvier 2015, quelques jours avant mes 50 ans, j'ai accompagné une amie à une rencontre de célibataires, par amitié et par curiosité, loin de moi l'idée d'y rencontrer l'amour, intimement persuadée de finir ma vie entourée de chiens et de chats.
Lors de cette soirée j'ai rencontré un homme alors que je croyais que ce genre d'homme n'existait plus. A 50 ans, je découvre chaque jour (ou presque puisque nous ne vivons pas ensemble) les petits bonheurs qui font retrouver le sourire, moi qui n'ai jamais connu ça.
Coïncidence, hasard de la vie ?
Et vous savez quoi ? Nous sommes tous les 2 nés le 29 janvier (mais pas la même année) !
Je vais lire attentivement les notes d'Oss afin de voir ce que me réserve mon futur (clin d'oeil).

le 07/11/2015 à 20h35
Mélusine, je pense que tu vas te reconnaître dans ce qui suit.
Bonsoir
Je vous livre ci-après la septième septaine. Beaucoup d’entre nous pourrons s’y retrouver et se remémorer une période de la vie ou être en « plein dedans » ! Alors lisez-la tranquillement, et bonne lecture…
SEPTIEME SEPTAINE - de 42 à 49 ANS - LA LIBERTE
La septième septaine marque la pleine maturité. Cette tranche d’âge ouvre la grande phase de vingt et un ans du développement de l’esprit humain (de 42 à 63 ans). Maintenant que le « Je », l’individualité humaine, a appris à utiliser ses outils durant la grande phase solaire (le fond de la coupe), il est temps qu’il exprime toute sa richesse créatrice. La vie de l’esprit commence dans la quarantaine.
C’est également la septaine de la liberté. Il vit alors une alors une sorte d’anti-adolescence ou de puberté inversée qui apporte de grands remous intérieurs et extérieurs. Enfin, la caractéristique essentielle de cette tranche d’âge est qu’il devient capital de se tourner vers le monde, vers les autres pour apprendre à donner et à devenir un créateur.
LE GRAND RETOURNEMENT
Entre 21 et 42 ans, l’individu s’est développé individuellement. Il a essayé de maîtriser les outils de sa personnalité (pensée, sentiment, volonté). Il s’est confronté au monde pour y affirmer son individualité. Le jeune adulte de vingtaine et de la trentaine cherchait à prendre conscience de lui - ce qui a dû être réussi dans la sixième septaine. Il était essentiellement tourné vers lui-même afin de saisir et de comprendre qui il était et ce qu’il avait à faire sur cette Terre.
A 42 ans, il quitte la grande phase solaire (le fond de la coupe) pour entrer dans celle de Mars. Tout doit alors changer.
Ainsi, au lieu de :
- cultiver son individualité, il doit apprendre à se tourner vers autrui et vers le monde pour donner,
- se concentrer sur sa vie familiale (partenaire, enfants), il doit s’ouvrir au monde et à la fraternité,
de penser à sa réussite sociale personnelle, il doit collaborer avec d’autres pour des projets qui le dépassent,
- se construire intérieurement, il doit contribuer à bâtir le monde et à semer les germes du futur.
Autrement dit : au lieu d’être uniquement tourné vers son nombril, il doit s’oublier et s’inquiéter du monde dans lequel il vit. Il passe de l’individuel au social. C’est un virage radical et difficile à prendre car il demande beaucoup de courage, de remise en question et d’ouverture d’esprit. De plus, Mars, l’astre de l’effort et du courage, ne donne rien sans un minimum de dépassement de soi et d’héroïsme.
Ouvrons ensemble une parenthèse. Dans ces propos, il ne s’agit pas d’aller conquérir la planète, abattre des forêts et procéder à de grands chamboulements. Non ! Il s’agit, au niveau de chacun d’entre nous, avec ses propres connaissances intellectuelles, son courage et sa volonté, d’essayer ne serait-ce que tendre la main afin de soulager, apporter un souffle nouveau, aider, donner un peu de son temps, aider des enfants dans leurs devoirs… Et pour d’autres créer une association, partir pour rejoindre des équipes médicales, créer sa propre entreprise, etc… Il y a tant de sujets, petits ou grands, qui peuvent voir le jour et grandir et, pour certains, n’être qu’un coup d’épée dans l’eau…
Les psychologues parlent de la « crise de la quarantaine » et ils ont raison car il s’agit certainement du plus grand défi de la vie humaine !
LA CRISE DE LA QUARANTAINE
Si l’individu a effectué une profonde remise en question au cours de la septaine précédente, riche en prises de conscience, en prenant un peu de recul par rapport et la société de consommation, il a sans doute fait des choix quant à sa vie future qui se mettront en place pendant la quarantaine, dans de meilleures conditions.
En revanche, si l’individu a passé son temps à fuir la solitude (qui lui était demandée pour voir plus clair dans sa vie) et la remise en question ou l’introspection, qui lui aurait permis de s’approcher de son but de vie, alors il risque de passer une quarantaine délicate. Personne n’échappe aux remous de la quarantaine.
Ce qui fait la différence, c’est la manière dont l’individu s’y est préparé dans la trentaine et la souplesse ou l’ouverture d’esprit dont il est capable de faire preuve en situation conflictuelle.
Notons que, si vous êtes d’un tempérament colérique, n’attendez pas la septaine de Mars pour cultiver la paix intérieure ! Pratiquez le yoga ou les arts martiaux afin de mieux canaliser votre énergie. De même, donnez-vous des buts concrets à atteindre.
L’ANTI-ADOLESCENCE
C’est une période d’environ trois années (entre 44 et 47 ans). L’impact maximal de l’adolescence se situe entre 16 et 19 ans, tandis que la période la plus importante de la quarantaine se vit entre 44 et 47 ans.
En quoi pouvons-nous établir un parallèle entre l’adolescence (troisième septaine) et la quarantaine (septième septaine) ?
L’adolescence marque un temps où le « Je » s’enfonce profondément dans la matière, ce qui occasionne des peurs chez le jeune, alors que l’anti-adolescence met l’accent sur une période miroir où le « Je » entame sa remontée vers le monde spirituel, lentement mais sûrement.
Ainsi, le début de la désincarnation de la quarantaine s’oppose à la finalité de l’incarnation de l’adolescence. Aussi étrange que cela puisse paraître, le processus de la désincarnation ne se produit pas soudainement au moment de la mort. De même que le processus de l’incarnation prend une vingtaine d’année, celui de la désincarnation se déroule sur une aussi longue durée et il débute dans la quarantaine.
Au niveau physique, chacun peut constater que le corps commence à nous « lâcher » dès le début de la quarantaine. Il est capital d’en prendre soin car il se fatigue plus vite et récupère moins facilement que par le passé. Il n’est pas inutile de se mettre au sport. Prenez également soin de votre digestion. Ne donnez plus n’importe quoi à manger à votre corps et mangez BIO !
Un symptôme flagrant se produit autour de 42 ans : la baisse de la vision. Vous êtes face aux premiers désagréments de la presbytie. Le fait que nous ne pouvons plus voir de près, mais toujours de loin, nous montre qu’il est temps d’arrêter de ne s’intéresser qu’à soi (ce qui est proche de soi) pour s’ouvrir aux autres et au monde.
L’anti-adolescence ou la puberté inversée provoque également un symptôme bien connu : le démon de midi.
Que va-t-il se passer ?
Durant toute la quarantaine (entre 44 et 47 ans), le « Je » s’extrait de la volonté (lentement mais sûrement). C’est le principe opposé à celui de l’adolescence où le « Je » pénètre la volonté. Notre volonté contient notre subconscient avec toutes nos habitudes, nos instincts (sexualité, reproduction peurs et insécurité, etc…), nos défauts (tout ce qui n’a jamais été « réglé » ou maîtrisé par nous) et nos passions.
Lorsque le « Je » commence à remonter ou à s’extirper de la volonté, il entraîne avec lui ce qui se trouve dans le subconscient. Imagnez une ancre qui remonte à la surface entraînant avec elle les algues et les détritus venant du fond de la mer…
Ainsi, durant la quarantaine, toutes sortes de passions de l’adolescence ou de la jeunesse (la septaine de 21 à 28 ans est également « miroir » de la quarantaine), se réveillent : sports, habitudes de comportements, goûts musicaux, pulsions diverses, etc… Des rêves nous replongent dans des situations ou des désirs (plus ou moins inassouvis) du passé.
Ceci est normal : le « Je » fait tout remonter du subconscient dans son processus de désincarnation.
Parmi tout ce qui émerge de la conscience, nous trouvons les fantasmes. Comme tout le reste, ceux-ci peuvent être simplement observés, tels des symptômes du processus spirituel en cours. Mais, l’individu qui ne maîtrise pas son sentiment et ses désirs peut alors partir en quête d’une nouvelle « âme-soeur » ! Du fait qu’il se retrouve plongé dans son passé (généralement la période de la vingtaine), il cherchera un ou une partenaire nettement plus jeune. Ainsi, il est très courant par exemple, qu’un homme de la septaine de Mars (quarantaine) sorte avec une jeune femme de la vingtaine (quatrième septaine).
Mais il est tout à fait possible qu’une femme vive le « démon de midi » et fréquente un homme beaucoup plus jeune qu’elle. Généralement, ce type de relation ne dure pas, car elle ne se fonde pas sur un véritable amour. Elle dure le temps de la passion, c’est-à-dire deux ans au maximum. L’homme ou la femme de la quarantaine qui essaie de refaire sa vie sentimentale et qui se comporte comme si il ou elle voulait recommencer ses années « vénusiennes » de la grande phase solaire (la vingtaine), vit en réalité un refus de la quarantaine ! Il ou elle se rebéle inconsciemment contre cet âge qui lui demande de faire des efforts pour devenir pleinement mature et donner à autrui et au monde, au lieu de continuer à prendre. En cherchant à retourner dans le passé, cette personne montre qu’elle ne parvient pas à se maintenir dans la septaine de Mars.
Durant la quarantaine, si vous souhaitez refaire votre vie sentimentale, il est préférable de ne pas précipiter les choses : vous risqueriez de prendre vos fantasmes, pulsions, votre peur de l’autonomie et des responsabilités, pour de l’amour ! Laissez passer au moins deux années avant de prendre une décision engageant votre avenir.
EVITEZ LA CHUTE !
En vérité, à partir de la présente septaine, il n ‘est plus possible d’obtenir les bienfaits d’une tranche d’âge sans faire d’effort. Pendant les 21 premières années, nous recevons tout sans faire d’effort. Ensuite, nous continuons à recevoir durant la quatrième septaine puis nous devons commencer à faire des efforts pour guérir les septaines précédentes et avancer dans la vie. En revanche, nous n’obtenons plus rien sans effort à partir de 42 ans.
A partir de la septième septaine nous sommes dans le vide et nous tenons « en suspension » grâce à nos efforts. Si nous n’en faisons pas, nous régressons, lentement mais sûrement et notre « conscience « retombe » aux septaines pré-solaires qui leur correspondent :
- de la quarantaine nous chutons à l’adolescence (de la 7ème à la 3ème), et nous vivons une seconde quête sentimentale, avec la rébellion à la clé,
- de la cinquantaine, nous chutons à l’enfance (de la 8ème à la 2ème), et nous retrouvons une curiosité « enfantine », comblée à travers des voyages, nous accumulons et nous stockons beaucoup trop,
- de la soixantaine, nous chutons à la petite enfance (9ème à la 1ère). C’est pourquoi certaines personnes âgées retombent ensuite « en enfance » et perdent leurs capacités intellectuelles. Notons que ceci n’est pas normal et que c’est simplement le reflet de l’égoïsme de celui ou celle qui refuse de donner et de s’intéresser aux autres et au monde.
Quelle que soit votre situation dans la vie, si vous êtes capable de vous intéresser aux autres, d’offrir vos qualités et votre créativité, d’apporter soin, réconfort et chaleur (au sein d’un club de sport, d’une association, se battant contre l’injustice ou les jeunes dans leur développement), d’encourager, d’enseigner et de conseiller les enfants ou les jeunes, si vous vous engagez dans une cause sociale qui vous touche, si, en résumé, vous êtes capable de s’accrifier un peu de votre disponibilité au service d’autrui, alors vous vivrez correctement cette septaine.
Ainsi, pour vous ouvrir au potentiel de cette septaine, n’hésitez pas à vous donner des défis, à changer vos habitudes, à faire preuve d’initiative, à vous intéresser aux autres ; tout ceci ouvrira votre coeur et vous aidera à maîtriser l’énergie « marsienne » de cet âge.
UN ENFANT DANS LA QUARANTAINE
Les femmes disposent de 21 ans pour avoir des enfants (à compter de la puberté). Vers 37/38 ans se produit soudain une nette baisse de la fertilité féminine, sans explication logique. L’âge de 37/38 ans marque la fin de la phase procréatrice pour la femme et le début de la deuxième partie de sa vie qu’elle doit consacrer, non plus à sa famille, mais à l’humanité, non plus pour procréer mais à créer. La femme qui ne comprend ni ne ressent ce phénomène arrive dans la quarantaine avec une certaine peur : celle d’être libre et autonome (le défi majeur de cette tranche d’âge).
Subconsciemment, elle cherche à fuir la liberté et l’autonomie ; et le seul moyen qu’elle trouve, c’est d’avoir un enfant. Cet évènement la replace dans une position « vénusienne » de jeune femme de la vingtaine. Ici encore, c’est un moyen de fuir les défis de cette septaine en « remontant » dans le temps. Et c’est également un symptôme de la peur de vieillir !
LA LIBERTE AU MASCULIN ET AU FEMININ
L’homme de la quarantaine acquiert davantage de liberté et d’autonomie à travers son travail et une réalisation sociale. C’est en devenant un leader ou un pionnier dans son domaine, ou encore un créateur, qu’il ressent une certaine force intérieure qui lui fait goûter à l’indépendance et à des bribes de liberté. Pour ce faire, il est capital qu’il ait réussi l’étape de la conscience de soi lors de la septaine précédente. Si tel est le cas, il développera sa créativité durant la quarantaine et il jouera le rôle social, où il ressentira qu’il a sa place dans ce monde et qu’il peut contribuer à son évolution.
Afin d’y arriver, il aura besoin de développer ses qualités féminines. En effet, durant tout la grande phase solaire (le fond de la coupe), il a cultivé ses qualités masculines pour apprendre ce que c’était que d’être incarné en tant qu’homme. Maintenant, avec la quarantaine, il doit compléter ce travail en y associant des qualités féminines : tout homme dispose en lui d’une « femme intérieure ». Cette partie féminine reste subconsciente jusqu’à 40 ans environ. Il devra faire preuve de douceur, d’écoute, d’inspiration, de créativité, d’endurance, d’amour et de fraternité, etc… Pour un homme, cette septaine peut donc le déséquilibrer par surabondance d’énergie masculine : il peut alors devenir tyrannique, agressif, dominateur, impulsif, bref, il peut tout casser dans sa vie à cette période. En revanche, s’il équilibre son côté masculin avec sa partie féminine, sa force sera davantage intériorisée et créatrice. Il deviendra moins matérialiste, moins pris par sa vie quotidienne ou son ambition sociale et davantage capable de prendre du recul face à sa destinée.
La femme de la quarantaine se trouve face au même défi, mais inversé : associer sa partie masculine intérieure à sa nature féminine. Pour une femme, c’est plus délicat car elle se retrouve dans une septaine qui est d’une nature opposée à la sienne.
En revanche, en acceptant de développer ses qualités masculines, elle établira l’équilibre. Il ne s’agit pas d’imiter l’homme, car le principe masculin ne doit pas être copié depuis l’extérieur (à travers l’habillement, la coupe de cheveux, la manière de parler, de travailler ou de s’affirmer…), mais être révélé depuis l’intérieur. Ce travail intérieur de la femme se traduira par certaines qualités qu’elle exprimera : paroles bienveillantes, courage, persévérance, créativité, individualisation, indépendance initiative, liberté et autonomie etc… En cultivant ainsi son « homme intérieur », la femme s’octroiera les moyens de vivre une septaine équilibrée, où elle n’aura plus peur de s’ouvrir au monde ni d’assumer des responsabilités. Elle saisira alors qu’elle a autre chose à y faire qu’à procréer.
Lorsque la femme entre dans la quarantaine et que le défi de la liberté et de l’autonomie lui est proposé, bien souvent elle choisit d’avoir un enfant ou d’entamer une nouvelle relation sentimentale, où elle sera dépendante d’un homme afin d’éviter de relever ce défi qui lui fait peur.
Pour terminer sur ce chapitre et pour faire un clin d’oeil à notre chef du site… voici ci-après quelques remèdes en huiles essentielles qui viendront à votre secours…
- Sassafras : en cas d’agressivité ou de surexcitation (frictionner la nuque ou le bas du dos avec 3 gouttes de cette huile essentielle dans une cuillerée à soupe d’huile d’amande douce.
- Orange (amère ou douce) relaxante en diffusion atmosphérique ou dans un bain bien chaud (une dizaine de gouttes dans un peu d’huile d’amande douce)
- Galbanum pour la détente, en friction sur le plexus solaire (pure ou diluée)
- Cyprès : calme et favorise l’élévation de l’esprit, en diffusion atmosphérique ou en bain
- Santal : régule les excès, apporte la paix, élève la conscience. En diffusion atmosphérique.
Voila pour cette septaine, en espérant avoir pu vous éclairer quelque peu... La prochaine sera tout aussi captivante et nous sommes... bientôt... arrivés à la fin....
Bon week end "septaimique" !!!!

le 17/11/2015 à 01h00
Bonsoir à tous et toutes,
Nous approchons de la fin de mon propos sur le « hasard » et, dans cette huitième septaine certains et certaines d’entre nous se retrouveront, sans doute.
Avant de poursuivre mon propos, j’aimerais, au travers des durs évènements que nous venons de vivre, que vous relisiez la TROISIEME SEPTAINE, son préambule et surtout le chapitre « LA QUETE D’UN IDEAL ». Vous comprendrez ainsi l’idéal de certains jeunes…
HUITIEME SEPTAINE - DE 49 A 56 ANS - LE DON DE SOI
Durant cette cette deuxième septaine de la vie de l’esprit, le « Je « , l’individualité humaine, déjà libéré en grande partie de l’emprise des passions et des instincts, va se dégager du sentiment. Ce qui génère plus de tranquillité et davantage d’intérêt pour les autres et le monde (moins d’égoïsme normalement). Plus le cinquantenaire donnera de lui-même afin d’enrichir la société de ses compréhensions et de ses capacités, afin d’aider les autres - et notamment les plus jeunes - à s’accomplir, et plus il verra s’offrir à lui des possibilités d’expansion.
LE DON DE SOI
Après une septaine de Mars où l’individu a appris à se tourner vers les autres au lieu de se regarder le nombril, cette huitième septaine l’encourage au don de soi.
La septaine se place sous l’influence de Jupiter qui peut représenter la foi, comme nous le dirons plus loin, et elle complète la cinquième septaine (28-35 ans) et la deuxième (7-14 ans). Lorsque l’on parle ici du don de soi, il n’est pas question d’un don de soi naturel qui est vécu dans le cadre familial ni même amical. Il s’agit d’un don de soi d’un niveau supérieur, acquis grâce aux efforts lors des septaines précédentes (surtout les deux dernières), afin de conquérir la conscience de soi et la liberté. En effet, le don de soi est, en quelque sorte, la continuité du processus de la conscience de soi (développé au cours des trois septaines solaires - 21 ans à 42 ans), et qui a débouché sur la liberté expérimentée loirs de la septaine marsienne (42 à 49 ans).
Une question : Quelle est la recette du véritable don de soi ?
Pour y répondre, une autre question s’impose à nous :
Que pourrions-nous donner de nous aux autres si nous ne nous connaissions pas du tout et si nous ne sommes pas conscients de ce que nous avons à donner ?
« Si tu n’as rien à donner, tu ne peux pas vivre dans le don de soi ! »
« Si tu ne sais pas ce que tu as à donner que pourrais-tu offrir à autrui ? »
Ainsi, pour vivre dans l’authentique don de soi, ceci implique une certaine conscience de soi et de ses capacités, acquises au cours des trois septaines solaires, en y associant la liberté. En effet, il est impossible de se forcer à donner de soi. Le véritable don de soi ne peut être qu’un acte libre.
L’on peut se forcer à donner à sa famille ou à ses amis (ce qui n’est pas un vrai don de soi, mais plutôt une sorte d’habitude reposant sur les instincts), mais il est impossible de donner à des inconnus, à moins de le choisir librement… ce qui requiert un dépassement de soi. La famille et les amis vont « partie de soi » ; il est donc facile de leur donner… ou de s’y forcer.. en attendant un retour !
En revanche, les autres, les inconnus sont en « dehors de soi » ! Pour leur donner de soi, ceci implique que l’on se dépasse, c’est-à-dire que l’on « sorte » de soi ou que l’on agisse pour ce qui est plus grand que soi, ou pour ce qui dépasse nos limites habituelles (si les « autres » sont en dehors de notre cadre de vie habituel). C’est la raison pour laquelle le don de soi demande une ouverture de conscience et une grande liberté de choix.
C’est un acte typique de cette septaine. L’individu qui réussit les septaines précédentes est tout à fait incapable, à un certain niveau, d’accéder au don de soi. Sinon, l’autre manière d’y arriver, même à un âge plus jeune, est la pratique d’une voie spirituelle. Ainsi pour donner de soi, il faut reconnaître ce que l’on a à donner, c’est à dire ce que l’on porte en soi. Or, ceci débute par la foi…
LES DEUX SORTES DE « FOI »
- La foi croyance : c’est la plus antique et la base de toute religion, qui repose sur un ensemble d’informations, plus ou moins vécues par d’autres que soi, et auxquelles l’on doit adhérer, sans se poser de question, comme s’il s’agissait de vérités absolues. Ces croyances, transmises généralement sous la forme de dogmes (dogme = affirmation considérée comme fondamentale et intangible par une autorité philosophique ou religieuse…).
Si la foi croyance était un moyen ancien d’accéder à certaines informations sur le fonctionnement de l’être humain, sa destinée ou l’histoire de son peuple ou de l’humanité, ainsi que le lien avec une divinité protectrice… aujourd’hui, ce monde de fonctionnement semble quelque peu dépassé car il constitue une insulte à la faculté de penser de chaque individu et à sa raison. Bien évidemment, dans un futur plus ou moins proche, cette forme primitive de la foi est appelée à disparaître. Nous devrions d’ailleurs ne plus l’appeler « foi » mais simplement « croyance ».
- La foi connaissante : c’est la plus récente (elle date de la venue du Christ, il y a deux mille ans !), et la base de toute spiritualité authentique qui repose sur une pensée raisonnante bien développée et sur un accès direct à la vérité. Cela signifie qu’il n’existe plus ni croyance, ni dogme, mais une forme de méditation, qui permet d’accéder à un monde spirituel et à certaines vérités de manière directes, sans intermédiaire. Toute voie spirituelle véritable se doit de proposer cette possibilité. Une pensée vivante et discernante qui, avec courage et une certaine confiance en soi et dans le monde spirituel, accède au monde suprasensible, afin d’y saisir des connaissances que l’on expérimente comme des vérités… ce qui nous octroie un ressenti de liberté !
Cette différence majeure entre les deux formes de la foi souligne la dissemblance existant entre la religion et la spiritualité.
Dans n’importe quelle religion, les croyants adhérent à des dogmes, comme les scientifiques avec leurs hypothèses ou théories, et ne cherchent pas à remettre en questions les informations qui leur sont données et auxquelles ils n’ont jamais accédé par eux-mêmes.
Dans une véritable voie spirituelle, les aspirants n’adhérent à aucun dogme ni à aucune croyance. Il leur est proposé des exercices et une forme de méditation qui leur permet d’acquérir une autonomie dans leurs recherches, afin de saisir des vérités par eux-mêmes : ainsi, ils accèdent directement à la connaissance et à la vérité, sans aucun intermédiaire.
Alors que les religions et les sciences reposent sur des théories, la spiritualité se fonde sur une pratique individuelle ne permettant aucune manipulation mentale possible. En effet, l’expérience spirituelle (à savoir celle de l’esprit) passe au-delà de la croyance, car elle consiste à expérimenter une connaissance par soi-même et par conséquent de s’en construire une preuve intérieure (sa propre conviction), sans l’intervention de qui que soit d’autre.
Ouvrons là une parenthèse pour voir, dans les avis échangés sur le site par quelques uns d’entre nous, combien certains parlent de leur propre conviction sur ce sujet du « hasard ». Ce qui est louable, intéressant et respectable. Je ne connais pas votre âge mais êtes-vous dans cette septaine ?
Donc, toute expérience spirituelle est la connaissance directe de la vérité sans intermédiaire. Or, ceci n’existe pas dans les religions.
LA DESINCARNATION DU « » JE », SUITE…
A partir de la septaine de Mars (42-49 ANS), nous avons vu que le » Je « commence lentement à se désincarner. Pendant la quarantaine, il s’extrait de la volonté de l’individu, tout comme il avait pénétré la volonté durant l’adolescence (âge en correspondance avec la quarantaine). Lorsque le « Je », ou l’esprit individuel, s’est complètement retiré de la volonté, les organes qui lui sont reliés s’affaiblissent lentement mais sûrement. Il faut donc y veiller. Ces organes liés avec la volonté sont ceux du métabolisme, c’est-à-dire ceux qui s’occupent de la digestion, l’assimilation et l’élimination (globalement la zone du ventre et du bas-ventre), ainsi que les membres (risque de varices, sciatiques, etc…). Normalement, c’est à partir de la cinquantaine que ces faiblesses se font sentir. Il est prudent de faire attention à cette partie du corps, sachant qu’elle aura plus de difficultés à remplir sa tâche. Par exemple ceci explique pourquoi, dans cette tranche d’âge, l’individu a souvent une tendance à prendre un peu de poids au niveau de la taille et du ventre.
Durant cette septaine, le « Je » s’extrait du sentiment, ce qui correspond, au niveau physique, à la zone de la poitrine (système coeur-poumons). Cette région du corps s’affaiblira lors de la septaine suivante. En revanche, intérieurement, il est possible de vivre une sorte de détachement de soi, de sa vie et d’autrui : c’est une bonne chose si l’on veut véritablement aller dans le sens du don de soi, propre à cette tranche d’âge. En effet, si le cinquantenaire reste tourné vers son nombril et sa « petite famille », il ne donnera rien de lui-même et ratera cette septaine.
Or, cette septaine incite au détachement affectif, c’est-à-dire à une beaucoup moins grande réceptivité aux attentes d’autrui et une nette diminution de sa dépendance vis-à-vis de ses propres désirs affectifs.
Un individu qui expérimente cette septaine correctement sera capable de prendre du recul face aux situations de sa vie, ainsi que par rapport à ses relations. Ceci n’implique pas forcément des changements, mais permet une meilleure qualité de vie, surtout au niveau relationnel (à condition que des efforts aient été réalisés dans ce sens dès la septaine précédente).
Si l’individu expérimente correctement cette septaine, alors son sentiment se purifiera et il en résultera de nombreuses qualités :
- La paix intérieure et une belle ouverture du coeur.
- L’écoute, et le fait de ne plus défendre son sacro-saint point de vue coûte que coûte, mais plutôt d’essayer d’embellir ses relations, en s’enrichissant des points de vue différents d’autrui.
- L’accueil, ou encore devenir une terre d’accueil pour autrui, pour ceux qui cherchent, qui souffrent, se posent des questions, ont besoin de se sentir en sécurité, etc…
- La disponibilité, qui complète les qualités précédentes, et grâce à laquelle l’on devient un être capable de donner de son temps (un bien très rare à notre époque).
- La protection, c’est-à-dire envelopper et prendre soin d’autrui (notamment les plus jeunes).
- L’équilibre, à savoir apporter une certaine vision de la vie, où un ensemble peut devenir harmonieux, grâce à un juste équilibre de nombreux « ingrédients », ce qui sous-entend une certaine sagesse à l’arrière plan.
- La fraternité, qui est une version plus vaste et plus profonde que la compassion et qui demande une grand dépassement de soi.
LA TEMPERANCE
Cette septaine bien que plus tranquille que la précédente, n’est pas sans piège ! En effet, le principe jupitérien souligne que cette tranche d’âge ne peut être correctement vécue que si l’individu dispose d’un minimum de sagesse intérieure. Si ce n’est pas le cas, il risque de vivre cette septaine dans des excès de tous genres. En effet, à cette époque de sa destinée, le piège dans lequel l’individu risque de tomber est de vouloir profiter de la vie au maximum.
Par exemple : « J’ai assez bossé comme un fou toute ma vie, il est temps que je profite de la vie ! ». Ou encore : « J’ai passé toute ma vie à m’occuper des autres, à me sacrifier pour mes enfants et ma famille, alors il est temps que je pense à moi et que je me gâte un peu ! ».
Tout le monde reconnaîtra le bien-fondé de tels arguments, car chacun veut profiter au maximum de cette période… Or, c’est justement la période de l’existence où l’être humain doit apprendre à véritablement donner de lui-même, afin de vraiment jouer son rôle au sein de l’humanité et contribuer à son évolution.
Le dépassement de soi signifie que l’on donne à des gens qui ne font pas partie de notre entourage ou de nos proches ; en d’autres termes, nous nous devons de dépasser notre champ de conscience et d’action habituel.
Ouvrons une autre parenthèse à ce moment du propos : Dans ce qui vient de ce dire, encore une fois, il ne s’agit pas nécessairement d’aller courir la planète pour exprimer son don de soi ! Vous pouvez très bien avoir tout près de chez vous une personnne en mal d’Etre à qui vous apportez votre aide morale, matérielle,, affective… Vous pouvez très bien avoir le désir de partager au sein d’une association (sportive, culturelle, soutien moral…)… Retenons que le rôle qui vous est proposé est un rôle d’être humain ! Fermons la parenthèse…
Si vous vous êtes laissé avoir toute votre vie, il est probable que vous ne vous réveillerez pas davantage à la cinquantaine et que vous continuerez à jouer le rôle que la société de consommation veut que vous jouiez : celui d’un parfait consommateur qui va profiter de la vie.
N’oublions pas :
- Entre 0 et 21 ans, on ne fait que recevoir, ce qui est normal,
- Entre 21 et 42 ans, on apprend à utiliser ses outils (pensée, sentiment et volonté) et on développe son individualité pour acquérir la conscience de soi en trois étapes (sensibilité, bon sens, conscience de soi).
- Entre 42 et 63 ans, on apprend à donner et à contribuer à l’évolution de l’humanité. Si l’on continue de « prendre » durant cette troisième partie de la vie, il réside là quelques chose « d’immoral ».
Là encore, il ne s’agit pas de se soustraire à toute forme de plaisir, non, il en faut ! Mais de penser qu’il faut aussi donner un peu de soi.
Comprenez vous maintenant le cheminement de la Vie ? Après la Vie, c’est la Mort et c’est un autre cheminement. Nous en parlerons plus tard, à la fin de ce propos.
Il existe un deuxième écueil pour cet âge : il s’agit de la paresse. « Rien que d’y penser, j’ai envie d’aller me coucher… ! ». Cette septaine invite au lâcher prise, à la relaxation, à la détente, la prise de recul, la souplesse… Tout ceci est excellent, à condition de ne pas tomber dans un manque d’énergie, qui amène toutes ces qualités à vite devenir ce gros vilain défaut qu’est la paresse ! Si tout le monde ferait de la sorte, alors l’humanité disparaîtrait. En effet, ce ne sont ni les paresseux ni les inertes qui ont depuis toujours permis à l’humanité d’évoluer et de franchir les différents obstacles qui se sont dresser devant son chemin évolutif !
Alors, comment faire ? Que faire ?
Se tempérer est un moyen de viser au centre, de trouver un équilibre et ainsi de repousser les tentations de cette tranche d’âge. C’est grâce à la tempérance, ou modération, que nous devenons et restons maîtres de nous-mêmes.
Sans le savoir, en refusant de se tempérer et en se laissant influencer et balloter sans cesse par ses désirs et le consumérisme, l’être humain crée son propre malheur. En adhérant aux perpétuelles sollicitations matérielles ou sentimentales, il perd à chaque fois un peu de sa conscience et de sa force intérieure, qu’il projette à l’extérieur en se remplissant d’éphémère plutôt que d’essentiel. Il devient alors très fragile et constamment tendu.
En effet, en cherchant à se remplir du monde et d’autrui au lieu de se donner, l’individu s’aperçoit plus ou moins rapidement, que cela le vide intérieurement. Il est de plus en plus insécurisé et ne trouve aucun sens à sa vie (prendre et profiter ne peut en aucun cas donner un sens à la vie !).
En apprenant à cultiver la Vertu de la tempérance, l’individu trouvera son équilibre et saura mieux mettre en avant des priorités humaines, morales et sages. Il découvrira à quel point se donner est beau et puissant… et que c’est justement cela qui donne du sens à sa vie !
GUERIR SON ENFANCE
Comme nous l’avons déjà dit, la septaine de l’enfance (entre 7 et 14 ans), le garçon ou la petite fille, doit trouver au moins une personnel exprimant une belle autorité morale (son exemple). Si c’est le cas, alors au cours de la septaine suivante, le jeune sera capable d’élever sa pensée, de la rendre vaste et connaissante, sans qu’elle devienne orgueilleuse car il demeurera nmoral.
En revanche, un enfant n’ayant pas rencontré d’adulte empreint d’une belle autorité morale, risque, au cours de la trentaine, de se prendre pour le nombril du monde et faire montre d’un orgueil ridicule.
Lorsque la septaine de l’enfance s’est bien déroulée ou qu’elle a été rectifiée au cours de la septaine suivante, la tranche d’âge actuelle permet un nouveau rapport à la connaissance, favorisant l’accès au monde spirituel. L’ouverture du coeur est facilitée car le « Je » s’extrait du sentiment. Si l’enfance a été vécue difficilement et que la septaine suivante n’a rien guéri ou presque, cette tranche d’âge actuelle sera indiquée pour effectuer un travail sur son enfance afin de s’en libérer (travail de pardon par exemple).
Enfin, pour terminer ce chapitre, parlons de l’âge clé de 52 ans. Comme nous l’avons dit, l’individu risque, après une septaine précédente mouvementée, de se laisser aller. Il faut par conséquent demeurer vigilant car, bien souvent, selon la manière dont s’est déroulée la septaine précédente, la fin de vie peut se jouer dans cette tranche d’âge actuelle ! En effet, celui qui se laissera aller durant cette septaine, éprouvera des difficultés à se relancer au cours de la septaine suivante, la dernière !
Ainsi, l’âge-clé de 52 ans arrive à point nommé, tel un avertissement, incitant l’être humain à demeurer alerte et attentif face à ce qui lui est proposé. Si les septaines précédentes ont été vécu avec courage et héroïsme, il serait vraiment dommage de s’écrouler maintenant.
Cet âge-clé pousse à l’introspection, la réorientation, les rectifications, la reprise en mains, de nouvelles habitudes (tout en larguant un passé révolu), etc… L’individu qui resterait aveugle à cet avertissement prendrait le risque d’une vieillesse prématurée…
La destinée humaine est une aventure merveilleuse, d’une richesse incomparable. Vivons-la en donnant le meilleur de nous-mêmes ! Car, nous ne sommes pas sur Terre pour jouer les « gagne-petit », mais pour émerveiller les dieux qui nous ont créés !

le 17/11/2015 à 08h29
Miroir, mon beau miroir...renvois moi l'image du bonheur que je lis sur le visage de la personne à qui j'en ai donné...se nourrir du bien que l'on fait aux autres.....s'oublier, sans vraiment le faire quand on le donne, ce bonheur.....ce bonheur qui ne peut que rejaillir autour de soi.....essayer d'être soi-même et combattre ses peines, ses peurs....

le 17/11/2015 à 08h51
Belles et sages paroles Maliko...

le 17/11/2015 à 10h01
Pour les Justacopains qui ont lu toutes ces lignes et qui souhaiteraient avoir un complément d'informations sur ces septaines, peuvent me poser des questions sur ce sujet soit par le biais de cette discussion, soit, et encore mieux, par le biais des messages personnels. Je repondrais à tous ceux qui m'auront écrit.
Enfin, je pense que ce sujet peut intéresser. Il serait bien que nous ayons des échanges entre nous et qu'il y ait des exemples, des témoignages qui pourraient illustrer ces propos. Nous avons la chance d'avoir un site inouï qui permet des échanges d'idées, sous pseudonyme, et je pense qu'il est vraiment dommage de ne pas en profiter.
Bonne journée