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Contes et Légendes... : discussion - Page 7

Julie93
Julie93

le 05/05/2022 à 07h47

Merci pour cette légende Bettyoups
J'aimais bien cette fleur, mais je suis dégoûtée je n'arrive pas à la conserver

Ambassadeur
Bettyoups
Bettyoups

le 05/05/2022 à 12h56



Apparemment, elle n'est pas facile à conserver, Julie93 .

Ambassadeur
Dany80
Dany80

le 06/05/2022 à 18h41

Trés belle histoire que celle du poinsettia, merci Bettyoups,

j'aime beaucoup et c'est vrai que c'est une plante festive à Noël, mais chez moi j'en achète "artificiel" car c'est un danger mortel pour les chats s'ils croquent les feuilles.

Ambassadeur
Bettyoups
Bettyoups

le 06/05/2022 à 18h47

Ah je ne savais pas pour les chats ! Merci pour l'information, Dany80 Danynounette.

Ambassadeur
Julie93
Julie93

le 06/05/2022 à 20h21

J'ignorais aussi, merci Dany80

Ambassadeur
Dany80
Dany80

le 06/05/2022 à 20h36

LIEN

Ambassadeur
Bettyoups
Bettyoups

le 27/05/2022 à 07h38

Bonjour, ça commence par une légende :
LE MIEL

Ambassadeur
Dany80
Dany80

le 27/05/2022 à 08h45

Super légende Bettyoups ! j'ai beaucoup aimé ces belles explications sur le savoir faire des abeilles....merci à toi !

Ambassadeur
Bettyoups
Bettyoups

le 29/05/2022 à 07h23

FÊTE DE L'OISEAU À GEX QUI SE TIENT CE WEEK-END :

Selon la légende, la fête est associée à l’image de Léonette de Joinville.

Personnage historique, Léonette, héritière de la baronnie de Gex, épouse Simon de Joinville en 1252.Pendant un demi-siècle, elle est la souveraine de la baronnie de Gex, de Chatillon-en-Michaille à Versoix.
Morte en 1302, elle est enterrée à l’abbaye de Bonmont, aux côtés de ses parents. «Vers 1225, au mariage de Léonète, Dame de Gex, avec le prince de Joinville, de grandesfêtes et réjouissances viennent égayer le bailliage.

L’allégresse est générale.

La table des nouveaux époux et des seigneurs croule sous les mets les plus variés. De superbes oiseauxà la chair dorée et juteuse, alléchants à souhait excitèrent la convoitise de quelquesmanants. Certains plus audacieux s’approchent de la table seigneuriale et réclament unepart de ces volatiles.
Le prince de Joinville, outré de tant d’impudence, décide de pendre cesmanants pour les punir de leur insolence. Plus clémente, la douce Léonète intercède pourses gens et leur grâce lui est accordée.Pour régler le différent, on hisse les oiseaux au sommet d’une pique.
Les meilleurs tireurss’exercent sur cette cible et leur adresse leur octroie cette part tant désirée.
Ce jeu issu d’une querelle amuse les seigneurs qui décident de la renouveler chaquedimanche de la Trinité pour l’anniversaire du mariage de leur dame.

Le vainqueur est proclamé roi de l’Oiseau et obtient, s’il renouvèle cet exploit, titre et rang aux Etats.

Et ainsi d’année en année, de siècle en siècle, la légende de l’Oiseau anime les fêtes du bailliage de Gex.

Ambassadeur
Dany80
Dany80

le 03/06/2022 à 22h20

ça doit être super cette fête Bettyoups, trés belle légende......!

Ambassadeur
Bettyoups
Bettyoups

le 26/12/2022 à 09h05

Coucouuuu les copains ! Il me semble vous avoir déjà mis cette légende....mais quand on aime ....
Légende de Noël

La Vouivre au diamant du château de la Corbière.

La Vouivre est une légende du moyen-âge, moitié femme moitié oiseau selon certains, moitié femme moitié serpent ailé selon les autres, c'était un être étrange et inquiétant qui vole au dessus de nos contrées.
Nos ancêtres en avaient extrêmement peur.
La plupart des vouivres possèdent un diamant sur leur tête ou dans leur gueule que beaucoup convoite pour les pouvoirs que contient le bijou.
Quiconque vole le diamant d'une vouivre sans précaution risque d'être dévoré.
Quiconque défend le diamant aura la protection de la Vouivre.
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Sur un promontoire dominant le Rhône, s'élevait le château de la Corbière construit vers 1280 sur la commune de Challex.
Gigantesque château de la puissante famille des de La Corbière vassaux de Genève.
En face du château de la Corbière sur l'autre rive du Rhône, se trouve le château d'Epeisses qui se trouvait à l'époque en terre savoyarde et aujourd'hui sur le canton de Genève.
Les deux châteaux appartenaient à deux seigneurs genevois qui se détestaient avec ferveur se lançant régulièrement des projectiles de toutes sortes par dessus le Rhône.

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Le Comte de Savoie Amédée V décide le 24 décembre 1321 de reprendre les deux châteaux afin de maîtriser ce passage stratégique du Rhône.
A la tête de 7000 hommes et d'un véritable arsenal de guerre, Amédée V met le siège sur les deux châteaux.
Il prend sans peine le château d'Epeisses et le détruit entièrement.
Mais celui de La Corbière sur Challex résiste vaillamment car il serait défendu par une vouivre.

C'est d'ailleurs la dernière légende connue sur une vouivre genevoise. Celle-ci habitait près des deux châteaux dans la forêt d'Avully.

Amédée sait qu'il ne pourra pas prendre le château et obtenir la victoire si il n'entre pas en possession du diamant ????
Le comte de Savoie sait que les vouivres se baignent régulièrement dans les fleuves, les rivières et les fontaines.
C'est le seul moment où elles posent leurs diamants pour se débarbouiller.
Le jour de Noël passe et le château subit toujours le siège.
Le 26 décembre le comte Amédée aperçoit la vouivre faire sa toilette dans la fontaine dite de l'Olivier, petit ruisseau qui coule près du château jusqu'au Rhône.

C'est ainsi que tous les jours il l'aperçoit dans la fontaine.
Le comte décide de planquer dans des buissons malgré l'hiver difficile.
Sa patience est récompensée, bientôt apparaît cette gigantesque femme lézard aux ailes puissantes.
Chez elle le gros diamant n'est ni sur sa tête ni dans sa bouche mais au bout d'une chaînette portée en collier.
Nous sommes le 28 décembre, le guet vient de frapper les douze coups de minuit.
La vouivre, près de la fontaine, enlève son collier et le pose sur une grosse pierre, tout près d'elle.
A l'instant où la vouivre plonge la tête dans l'eau, le comte Amédée se jette sur le diamant et s'en empare.

La vouivre pousse un cri terrible sans ce joyau elle est privée de la vue.
Elle s'envole bruyamment très haut dans le ciel en retombant comme une masse se fracassant sur une dalle du château, la terre tremble, la nature frémit et des éclairs remplissent le ciel.
Le pont levis du château de la Corbière s'abaisse de lui-même, les tours se fendent et la garnison doit se rendre.
Amédée V rentre victorieux dans le château.

Le château de la Corbière sur Challex ne se relèvera pratiquement jamais de ces cendres finalement abandonné au XVème siècle.
Les habitants d'Epeisses étaient heureux car s'en était fini des soudards de Challex pour manger les provisions et piétiner les récoltes, plus de ducs ou de seigneurs pour obliger les habitants à accomplir de rudes corvées.

Amédée V de Savoie restera dans la postérité avec ce fameux siège du château de la Corbière.
Vouivre ou pas, ce succès militaire sera l'un des derniers de sa carrière puisque que le comte va mourir deux ans après en 1323.
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Source : Jean-Claude Mayor, contes et légendes de Genève

Ambassadeur
Dany80
Dany80

le 26/12/2022 à 09h55

merci pour cette belle légende, Bettyoups,

Ambassadeur
Oss
Oss

le 26/12/2022 à 10h52

Bonjour

Oui je l'avais déjà lu. Merci pour le rappel de ce joli conte.

Ambassadeur
Dom41
Dom41

le 26/12/2022 à 15h21

Bonjour

Merci Bettyoups pour ce rappel de la "Vouivre" cette légende qui semble être franc-comtoise mais qui est également célèbre en Sologne (d'autant que le film de Georges Wilson de 1989 avec son Fils Lambert, qui est tiré du roman de Marcel Aymé, a été tournée dans ma région !)

Ambassadeur
Julie93
Julie93

le 26/12/2022 à 16h14

Merci pour cette légende, et moi je croyais que la Vouivre de Marcel Aymé était un serpent...

Ambassadeur
Bettyoups
Bettyoups

le 19/02/2023 à 18h49

La sorcière de Chézery-Forens.

Tout le monde la connaît de St Claude, au plateau des Moussières, à la Vallée de la Valserine, au Pays de Gex jusqu'au confins du Bugey.

C'est une misérable fille qui vit de la charité, elle dort dans les chalets de bergers, à la belle étoile où au hasard de ses vagabondages.
On l'appelle la "Rousse", de son vrai nom Rolande Duvernoy.
Originaire de Chézery, elle déambule dans le Haut-Jura aux frontières du pays de Gex et du Bugey savoyards et du Jura sous contrôle espagnol.
Elle serait partie de Chézery un jour en passant par Noirecombe et le chemin des espagnols, prenant la direction de la Combe de Magras au mépris des loups, des ours et des brigands, afin de rejoindre la ville de St Claude.

Pour gagner sa vie entre l'aumône et le vagabondage elle donnait des coups de mains lors de la saison des récoltes du chanvre.
Mais au fil du temps devenue pouilleuse couverte de guenilles, elle fut l'objet de mépris et de dégoût dans toute la région.
Quand elle passe dans un village elle est la cause de tous les problèmes.
Un veau qui meurt c'est la Rousse, un temps qui tourne à l'orage c'est la Rouse, une épidémie c'est la Rousse qui a jeté un sort !
C'était une preuve de la collusion avec le malin, c'est une âme damné qui dansera soit disant la nuit avec Lucifer lors de sabbat organisés clandestinement.

Après plusieurs années de rumeurs sur son sort, le juge de la terre de St Claude va l'emprisonner et il va la soumettre à la question devant les échevins le 28 août 1599.
Les échevins ne sont pas d'accord sur l'accusation de sorcière malgré des témoignages qui accusent Rolande Duvernoy de magie noire et de sabbat, messe clandestine la nuit en l'honneur de Satan.
Elle est déférée à la haute juridiction du parlement de Dôle au 9 juin 1600 pour éclairer la justice et trancher sur son cas.
Le bannissement ou la mort ?
Faute de preuves formelles, un chirurgien est chargé d'enfoncer des aiguilles dans le corps de la malheureuse. C'est un châtiment qui permet de savoir si c'est réellement une sorcière.
Si elle a des zones d'insensibilité sur sur son corps alors c'était une preuve pour la justice qu'elle pactise avec le diable.

Le 1er septembre 1600, le débat fait rage à Dôle, l'épreuve du chirurgien a été positive.
Le tribunal est convaincu qu'elle participe au sabbat, que des actes de sorcellerie et autres maléfices ont été commis et que Rolande Duvernoy est un instrument du démon.
Après trois jours d'interrogatoire, les explications de la chézerande très confuse, n'ont pas convaincu le tribunal.
Cette fille est bien ensorcelé par deux entités diaboliques d'après les rapports.
Par sept voix contre deux, le tribunal la condamne à être brûlée vive sans même lui faire la grâce de l'étrangler avant.
Son exécution est programmé le 7 septembre 1600.
Le bourreau prépare immédiatement le bûcher en place publique.

Deux prêtes confirme les dires du tribunal et décident de tenter un exorcisme.
Pour chasser les esprits du corps de Rolande, le l'eau bénite est jetée sur elle.
Elle se tort de douleur et fait des cabrioles, il faut pas moins de trois personnes pour la contenir.
Elle refuse d'embrasser la croix, en se moquant de la religion.
Le lendemain de l'exorcisme, Rolande affirme qu'un démon est sorti de sa bouche sous forme d'une limace noire.
Mais l'autre démon est resté et les exorcismes se succèdent jusqu'au 7 septembre date de l'exécution.

Avant sa mort elle reconnaît toutes les pratiques sataniques.
Le 7 septembre date de son bûcher, une grêle énorme déferla sur tout le Jura, la vallée de la Valserine et le Pays de Gex détruisant les récoltes et les arbres fruitiers.
Malgré tout, l'huile et la résine sont versées sur le bûcher, Rolande Duvernoy attachée par des chaînes sur le pilori se tort de douleur.
Cette tempête confirme pour les juges qu'ils ont bien fait leur travail.
La légende raconte que lorsque ses cendres ont été dispersés, un gros chat noir à proximité aurait emporté son âme en enfer.

Henry Boguet juge du parlement de Dôle, restera célèbre pour avoir fait exécuter une quarantaine de sorcières dans sa carrière.
Nous sommes à la fin du XVIème siècle, en ces lieux tourmentés et retirés du monde, aux horizons rudes et aux hivers interminables, ici plus qu'ailleurs les superstitions ont de profondes racines ancestrales.
Les maladies, la grêle ou les fléaux naturels sont imputés au diable
C'est ainsi que pendant plusieurs siècles, dans notre région, cette histoire se racontait au coin du feu au temps des veillées faisant frissonner les grands et les petits.

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Rolande Duvernoy interrogée par un prêtre.

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La grêle provoquée par la sorcière.

Source : Visage de l'Ain numéro 89.
Gaetan Noblet de Romery
Patrimoine et histoire du Pays de Gex.

Ambassadeur
Oss
Oss

le 19/02/2023 à 19h28

Promis, désormais je me méfierai de la grêle !!! Merci Bettyoups pour ce partage !!!

Ambassadeur
Dany80
Dany80

le 20/02/2023 à 09h41

merci Bettyoups pour cette histoire de la pauvre Rolande ensorcelée....
j'ai bien aimé la lire ...j'aime beaucoup les légendes et qu'un gros chat noir aurait emporté son âme en enfer....

Ambassadeur
Bettyoups
Bettyoups

le 20/02/2023 à 12h42

Avec plaisir les copains

Ambassadeur
Bettyoups
Bettyoups

le 22/03/2023 à 13h17

Légende cannibale :

Pour disgracier les Templiers , Philippe Le Bel fit courir maints bruits dont peut-être cette légende...
Autour du village de Busset, les moines tuaient et mangeaient les nourrissons malles. Un jour pour y mettre fin, l'un d'eux servit du veau au commandant qui trouva ce met excellent et décréta que cette viande était préférable à celle
des enfants...

Ambassadeur
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