Le saviez-vous ? : discussion - Page 10

le 12/05/2023 à 14h28
Sacré Darwin va ! Toujours à se faire peur !


le 26/06/2023 à 20h43
SUPER Merci

le 24/07/2023 à 08h23
Coucouuuu
L'histoire de la flore des Monts Jura.
Depuis le XVIème siècle le Jura attire les chercheurs, les botanistes et les explorateurs venus de toute l'Europe. La richesse des plantes du Haut-Jura en fera le terrain privilégié des herboristes.
Pourquoi le Jura ?
La présence de nos monts près de Genève favorise les scientifiques à gravir les sommets pour étudier la flore.
Et la réputation de Jura fut faite par des grands noms de jardiniers botanistes de l'époque comme le suisse Albert Von Haller, le suédois Carolus Linnaeus, l'anglais John Ray ou l'écossais Thomas Blaikie
Le Mont Thuiri (le Reculet), et la Dolaz (la Dôle) sont les sommets les plus explorés par ces chercheurs.
En 1673 c'est 150 espèces qui sont recensés par l'anglais John Ray, et en 1832 le genevois Georges-François Reuter publie une liste de 1400 espèces.
Les pionniers du XVIème siècle risquaient leurs vies en explorant les sommets du Jura. Entre les bandits, les creuvasses, les avalanches, les éboulements, les loups et les ours c'était une véritable expédition.
Les pharmaciens et les médecins qui guérissaient principalement avec des plantes avaient aussi un grand intérêt pour la flore jurassienne. Un médecin anglais du XVIème siècle Dr Gerard publiera un livre sur les plantes médicinales du Jura en 1597.
Le médecin français Pierre Pena étudiera la flore jurassienne au service du Roi de France Henri III.
Au milieu du XXème siècle c'est le Dr Corcelle de Thoiry qui fera de nouvelles découvertes avec son association.
L'émerveillement, la curiosité et la fascination font partie intégrante des bagages de ces premiers scientifiques. Ils admirent les plantes rares et curieuses et feront la réputation du Jura dans le milieu des botanistes.
Source : Le Jura, premières rencontres jurassiennes, 1994.

le 24/07/2023 à 10h01
Sans oublier d'admirer les paysages. Metci
Bonjour


le 15/08/2023 à 09h36
Très intéressant effectivement. Merci pour ce partage

le 15/08/2023 à 10h25
Wahooo, très intéressant, et surprenant !

le 15/08/2023 à 10h40
merci

le 12/09/2023 à 08h07
Bonjour et merci
[LIEN=Qui étaient vraiment les crétins des Alpes ? [Lien]Les crétins des Alpes [/LIEN]

le 12/09/2023 à 08h38
Ah Ah ça me fait trop rire !
Mon père utilisait souvent cette expression, le Capitaine Haddock aussi et il adorait l'imiter...
Je n'en connaissais pas la signification Ca alors... Pourtant l'air des montagnes est réputé excellent ! Les pauvres "crétins".......

le 12/09/2023 à 08h53
Je ne connaissais que par le Capitaine Haddock aussi et je n'aurais jamais cru qu'ils avaient existé ces pauvres crétins


le 10/01/2024 à 06h23
Et la liaison fut !

le 10/01/2024 à 08h16
Bonjour
Merci

le 29/01/2024 à 18h48
Voltaire et ses bas de soie.
Le patriarche était connu pour son sens des affaires et notamment pour sa manufacture d'horlogerie mais beaucoup moins pour sa fabrique de bas de soie.
Vers 1765, il va s'intéresser à l'industrie de la soie en visitant une ferme de vers à soie qui existait à Farges. Il a l'idée de copier cette ferme, il ordonnera de planter des mûriers blancs pour ses vers à soie et il va se voir concurrencer les canuts lyonnais.
La sériciculture s'est donc développée à Ferney et il va recruter des tisserands pour la confection de ses bas.
Le système est simple, les vers tissent leur cocon en bavant le fil de soie qui sera récupéré par des fermiers spécialisés dans la récolte.
Après ses premières fabrications, il fallait en faire la publicité. C'est ainsi que le 4 septembre 1769, Voltaire écrivait à la Duchesse de Choiseul :
"Ce sont mes vers à soie qui m'ont donné de quoi faire ces bas que je vous envoie, se sont mes mains qui ont travaillé à les fabriquer chez moi, avec le fils de la Calas, ce sont les premiers bas qu'on ait fait dans le pays. Daignez les mettre, Madame, une seule fois montrez ensuite vos jambes à qui vous voudrez et si on n'avoue pas que ma soie est plus forte et plus belle que celle de Provence et d'Italie, je renonce au métier. Donnez les ensuite à une de vos femmes, ils lui dureront un an."
Il va ensuite envoyer ses bas de soie de fabrication gessienne à la favorite de Louis XV, Madame du Barry.
Mais malheureusement pour Voltaire, cette activité ne va pas durer longtemps et peu de monde se souviendront des bas de soie de Voltaire.
Source : Patrimoine du Pays de Gex.

le 29/01/2024 à 19h39
Merci

le 09/04/2024 à 08h13
L’histoire des oeuvres devant lesquelles on passe tous les jours est toujours intéressante.:
CARIATIDE

le 09/04/2024 à 14h51
J'avais une amie qui me disait : est-ce que tu regardes en l'air lorsque tu te promènes dans une rue ? Non ! Et bien tu devrais ! Elle avait raison.
Merci pour ce partage
Je vais changer de clavier...

le 09/04/2024 à 17h03
Euh .....relis toi