Les blablas (Annexe pour éviter de faire dévier les sujets) : discussion - Page 38

le 09/06/2015 à 15h54
Hé vous avez vu les gadgets high tech qui vont bientôt envahir notre quotidien ? [Lien]
Lequel de ces petits bijoux vous plairait vous ?
Moi j'aime bien la pédale intelligente
Oss : Merci pour la musique j'adooore !

le 09/06/2015 à 16h01
Le projet ARA c'est génial, j'aimerai bien pouvoir monter mon téléphone de toute pièce ! Disons que serait plus intéressant à terme financièrement
Hop, l'appareil commence à être lent, on change le processeur et c'est reparti.

le 09/06/2015 à 17h29
Le casque oui carvma broussaille chevelue ressemble désormais à la Toundra disparate, la pédale bof (regime sans selle), l'imprimante, oh que oui it's my number one !

le 09/06/2015 à 20h51
J'aime beaucoup l'imprimante et le téléphone en kit !!

le 10/06/2015 à 09h18
Ah ah Oss, tu fais un régime sans selle ?
Et que dire du bracelet, qu'en pesez vous ?

le 10/06/2015 à 09h19
Ce que j'en pèse ? Que dis-tu Mababe ?

le 10/06/2015 à 18h40
Moi, je n'en pèse pas grand chose, à moins que lui ne pèse rien!

le 10/06/2015 à 19h03
Eh Maliko !!! De qui c'est que tu causes hum ?

le 10/06/2015 à 19h27
Une INFO que je vous livre...
Stéphane Omet, boulanger à Royan (Charente-Maritime) ne décolère pas. Il a décidé de vendre au comptoir de son magasin de... l'huile de moteur pour dénoncer la vente de pain dans les stations-service. Le message est clair : dénoncer la concurrence déloyale à laquelle sa profession est confrontée rapporte le journal «Sud-Ouest».
L'opération se veut symbolique et surtout limitée dans le temps car Stéphane Omet ne compte pas se reconvertir dans les bidons d'huile à moteur, mais pour lui c'est une façon de dénoncer une situation qu'il considère comme inéquitable. «J'ai vu un panneau publicitaire qui annonçait la baguette de 250 grammes à 50 centimes d'euro, raconte-t-il, faisant référence à une station service à l'entrée de Royan. C'est quoi ? De la baguette sans plomb 95 ou de la baguette au GPL ? Qu'ils se consacrent à faire baisser le prix de l'essence plutôt qu'à casser les prix sur du pain surgelé. Comment peut-on laisser faire des choses comme ça ?»
Avec ses bidons d'huile sur son comptoir, Stéphane Omet, compte sensibiliser les clients mais aussi les responsables politiques à une situation qu'il juge non seulement injuste mais également absurde.

le 10/06/2015 à 19h46
Je comprend sa colère, mais il faut savoir ce que sera le pain qu'ils vendront, si c'est de l'industriel ou pas! Ces clients ne s'y tromperont pas!

le 10/06/2015 à 19h49
Oui, mais quand même !

le 11/06/2015 à 05h57
Alors que les lumières du jour s’éteignent une à une, alors que s’allument celles des réverbères timides, la nuit qui commence appartient à Oss. Il ne craint rien, il n’a pas peur, il regarde, il fouille la nuit, il sait qu’elle n’est pas loin celle de son rendez-vous de la nuit ! Elle est là, assise au bout d’un banc, tête baissée sur ses doigts agiles, timide et déjà soumise, triturant de ses doigts gantés de dentelle blanche, un mouchoir qu’auparavant elle a amoureusement repassé. Oui, elle est là, elle t’attend dans cette noirceur de la nuit à peine éclairée par les vers luisants tout juste sortis de leurs trous. Oui, elle est là, elle t’attend, elle t’espère, elle te VEUT. J’arrive ma belle, ma tendresse, mon assoiffée de désir, j’arrive pour te conter ma bravoure, mon intrépide aventure, ma folie contagieuse. Regarde ce banc Oss, ne ressemble-t-il pas à un canot ? Elle est assise à l’intérieur tout au bout. Elle te voit arriver, son sourire est timide mais la bougresse à de l’idée à revendre. Elle attend que tu te saisisses de ces avirons de chêne et souque mon gars, tire sur ces rames mon marin fou, se dit-elle. D’un pas de marin assuré, Oss saute dans la frêle embarcation, reprend son équilibre, fixe les rames, s’écarte du ponton et tire comme un malade, la langue pendante, sur les avirons récalcitrants.
Soit fier Oss, elle te regarde de ses yeux larmoyants, elle te dévore déjà, elle veut passer sa main sur tes cheveux, ton visage, ton cou descendre sur ta poitrine velue à souhait, aux poils légèrement cendrés. Elle dessinera de ses doigts des sillons qu’elle effacera aussitôt pour recommencer encore et encore. Elle déposera sa joue sur cette pelouse ô combien magique pour elle, pour respirer ta peau, son sentir ton parfum et fermer les yeux sur ce nirvana envoûtant.
Et toi, toi Oss que feras-tu ? Sakakiki content, en folie, prêt à combattre, à montrer de quel bois tu te chauffes, au pin, au frêne, au bouleau mon gars, au bouleau car tu as du pin sur ta planche ! Du pin ? Mais non, du chêne, montre à la belle ton sakakiki savamment tricoté par des doigts experts et jaloux, des doigts avides de tendresse, des doigts salvateurs créateurs et coquins à la fois. Regarde cette maille qui dépasse, tire lentement dessus et le fil qui se défera sera le début d’un effeuillement magistralement exécuté devant les yeux exorbités de ta belle. Ne t’y trompe pas mon gars (c’est le cas de le dire), elle espère la joute, elle ne veut pas la déroute (et pourquoi pas la bi…? hum ?), elle veut succomber à ton charme, à ta faconde et devant la plénitude et la panoplie de tes moyens, superbe dans l’effort, vaillant comme un couturier (là, il faut connaître la littérature et la guerre de 14), tu sauras être à Wagram, Iéna, Marengo, toi le Napoléon de la tactique amoureuse, le bricoleur de la chose, le fouineur empêtré. Ce ne sera pas la Bérézina, tu ne seras pas pris par les glaces de son corps ! Au contraire, sa chaleur accentuera ton ardeur et, fort de ton expérience, tu maîtriseras parfaitement tes gestes, ta force, ta détermination, ton impatience. Dis-lui : « Donne moi un pétale de ta rose, je le déposerai sur mon cœur, je te donne une griffe de mon amour pour graver sur le tien la lettre A, A comme Amitiés, A comme amour, A comme Attends tu vas voir, A comme.... A bientôt. »
Ainsi sont – comme dirait ma charcutière en mal d’inspiration – les affres de la nuit !
Il est 5 h 30. Mais qu’est-ce que je fais là devant mon ordi à vomir des insanités. Pourquoi ? Je me suis réveillé tôt avec une envie de parler. Je suis seul dans ma chambre, sur un lit défait, un matelas où apparaissent par endroit des morceaux de crin. Sur la planche de bois qui me sert d’oreiller, je me mets à penser. Je remonte les sacs de légumes que j’ai cousus un à un pour me faire un drap. Je frissonne devant le manque de tendresse. Je suis triste à mourir. Sniff, sniff
Mais quoi ! Oss allons. Ne soit pas malheureux, au contraire, la vie est belle. Prend un billet d’avion et va dans les cieux, va te changer les idées. Profite de ce que la Vie te donne. Allons marin, soit hardi comme Tabarly ! Pense à tes ancêtres qui ne s’en laissaient pas conter. Ô rage, ô désespoir, ô vieillesse ennemie, n’ai-je pas tant vécu… Mais non tu es encore vert (vert de gris non ?), Allez bouge toi, on t’attend, on t’espère, on te veut. Je te la souhaite longue, très longue, hardie et fière… la vie bien entendu…

le 11/06/2015 à 07h29
Rhooooo Oss, c'est magnifiquement bien écrit, je ris de mes pleurs ou l'inverse .....quel talent !!!

le 11/06/2015 à 07h41
Merci, je me recouche

le 11/06/2015 à 15h21
La suite lors d'un prochain numéro

le 11/06/2015 à 18h19
Coucouuuuuuu de retour de formation !! Vu l'image suivante, je suis contente de ne pas être vétérinaire !!
J'ai hâte, Oss !

le 11/06/2015 à 18h50
Bof, je ne pense pas qu'il y aura une suite... Quant à la vache, c'est vrai que les animaux souffrent souvent des gestes des hommes

le 11/06/2015 à 19h33
Bon alors, une prochaine mésaventure, peut-être ?

le 11/06/2015 à 19h35
Peut être
